Bjoerndalen gâche le départ de Poirée

Bjoerndalen a soufflé la victoire à Poirée sur la dernière poussée. © André Oustric
 

Raphaël Poirée avait choisi la date et le lieu de son départ à la retraite. Mais il n'avait pas pu prévoir le dénouement d'une course aussi mythique que cruelle.

Ce 11 mars 2007, le Français s'aligne sur l'épreuve de mass-start (départ en ligne) comptant pour la Coupe du monde. Le lieu est symbolique puisque la compétition se tient à Oslo-Holmenkollen, la mecque du biathlon, en Norvège (le pays de son épouse).

Sur le dernier pas de tir, Raphaël Poirée sort au même moment que son ennemi éternel, Ole-Einar Bjoerndalen. Jusqu'à la ligne d'arrivée, les deux hommes se livrent une lutte sans merci. Un troisième larron, Sven Fisher, se glisse dans la bataille. Mais, à l'approche de l'arrivée, il baisse ses armes devant les deux maîtres.

Ne restent plus que Poirée et Bjoerndalen, qui terminent la course au coude à coude. Le Français pense avoir gagné et lève les bras au ciel. Pourtant, la photo finish accordera la victoire au Norvégien... pour un centième de seconde.

  Raphaël Poirée avait choisi la date et le lieu de son départ à la retraite. Mais il n'avait pas pu prévoir le dénouement d'une course aussi mythique que cruelle. Ce 11 mars 2007, le Français s'aligne sur l'épreuve de mass-start (départ en ligne) comptant pour la Coupe du monde. Le lieu est symbolique puisque la compétition se tient à Oslo-Holmenkollen, la mecque du biathlon, en Norvège (le pays de son épouse). Sur le dernier pas de tir, Raphaël Poirée sort au même moment que son ennemi éternel, Ole-Einar Bjoerndalen. Jusqu'à la ligne d'arrivée, les deux hommes se livrent une lutte sans merci. Un troisième larron, Sven Fisher, se glisse dans la bataille. Mais, à l'approche de l'arrivée, il baisse ses armes devant les deux maîtres. Ne restent plus que Poirée et Bjoerndalen, qui terminent la course au coude à coude. Le Français pense avoir gagné et lève les bras au ciel. Pourtant, la photo finish accordera la victoire au Norvégien... pour un centième de seconde.
© André Oustric