Voici 3 choses simples que font les parents des enfants qui réussissent, il suffit de le savoir
Les parents espèrent tous pouvoir accompagner leurs enfants vers la réussite, mais ce n'est pas tâche aisée. Il est important de les aider à mieux appréhender la réussite autant que l'échec. D'ailleurs, l'erreur est peut-être le premier point sur lequel il faut travailler pour maximiser les chances de succès, même si cela peut paraitre paradoxal.
Il est d'abord primordial de défaire les enfants de leurs idées reçues sur les échecs. Faire une erreur pour les plus jeunes est souvent synonyme de "faire quelque chose de mal". Carol Dweck, chercheuse et professeur de psychologie sociale, a estimé qu'adopter un tel "état d'esprit fixe" limite en fait le potentiel. A force de penser "mal faire", les enfants ne vont tout simplement plus vouloir essayer.
Il faut, au contraire, leur expliquer qu'ils apprennent de leurs erreurs et que les aptitudes se travaillent et se développent. L'experte appelle cette idée un "état d'esprit de croissance". Selon cette dernière, les enfants dotés d'un "état d'esprit de croissance" osent davantage relever des défis, se remettent plus rapidement des échecs et réussissent mieux à l'école, par rapport à ceux qui ont un "état d'esprit fixe", rapporte Your tango. Les parents doivent les laisser tenter des expériences et se tromper, mais toujours sans les juger. La notion d'effort doit aussi être valorisée.

Il est ainsi recommandé en premier lieu d'enseigner aux enfants à ne pas "craindre" l'erreur. A la maison, les plus jeunes ont souvent peur des conséquences quand ils font une bêtise ou ramènent une mauvaise note. S'il ne faut évidemment pas tout laisser passer, les réactions peuvent être adaptées pour pousser l'enfant à en tirer des leçons. Cela permettra aussi d'ouvrir le dialogue, plutôt que de le voir constamment cacher ses erreurs.
Deuxième chose simple à faire : éviter les punitions. "Les punitions engendrent du ressentiment et de la déconnexion, et non des compétences", a expliqué Reem Raouda, coach en parentalité, dans les colonnes de CNBC. Les conséquences naturelles enseignent déjà des leçons, selon la spécialiste.
Les parents peuvent, enfin, aider leurs enfants à mieux réagir à l'erreur. Ils ne doivent pas être trop durs avec eux-mêmes et se traiter avec bienveillance. L'autocompassion, troisième habitude à adopter, est plus efficace que l'autocritique pour la réussite, explique la docteure Kristin Neff dans ses recherches. Elle distingue bien l'autocompassion de l'apitoiement sur soi, qui tend à contrario vers l'égocentrisme.
Les plus jeunes peuvent évidemment être déçus, mais ils doivent apprendre à rebondir. Il est donc primordial de ne pas chercher à éviter toutes les difficultés de l'enfant, surtout que parfois, ils se souviendront mieux d'un apprentissage résultant d'une erreur, et cette dernière peut même devenir une source de motivation.