Ile de Pâques : trop de palmiers à terre ?

La surexploitation des richesses naturelles conduisit l'île au désastre. © stifos - Fotolia

Qu'est-il arrivé aux créateurs des célèbres statues (moaï) du Pacifique ? Au XVIe siècle, alors qu'elle était encore inconnue des Européens, l'île aurait abrité plus de 15 000 personnes. Deux siècles plus tard, la population avait été divisée par six. En cause, la disparition du Paschalococos disperta, l'espèce de palmier indigène de l'île de Pâques. La population aurait coupé l'ensemble des plantes entre 1650 et 1722 pour se nourrir des coeurs de palmiers. Selon d'autres études récentes, c'est la présence du rat polynésien, arrivé avec les premiers hommes, qui aurait généré cette déforestation incontrôlable. Faute de bois, il est impossible de construire de bateaux de pêche, de bâtir de nouvelles statues et même de se nourrir correctement... Plus tard, des Péruviens venus capturer des esclaves transmirent des maladies inconnues aux derniers habitants. A la fin du XIXe siècle, on ne comptait plus que quelques dizaines de Pascuans.

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