Une épave vieille de 170 ans découverte par un enfant, c'est un célèbre navire selon les scientifiques

Une épave vieille de 170 ans découverte par un enfant, c'est un célèbre navire selon les scientifiques Lors de vacances en famille, un enfant a déniché grâce à son cadeau d'anniversaire une épave enfouie dans le sable.

Certaines découvertes sont parfois inopinées. C'est ce qui est arrivé pour Lucas Atchison, alors qu'il n'avait que huit ans. Le jeune garçon était en voyage au parc provincial Point Farm, en Otario, au Canada, en 2023 avec sa famille. A son anniversaire, il avait reçu un détecteur de métaux et a profité de l'occasion pour le tester sur une plage. Rapidement, le détecteur de métaux s'est mis à sonner. Lucas a alors alerté son père et les deux ont décidé de creuser pour voir ce que cachait ce signal.

Ils sont alors tombés sur des clous fixés dans du bois. A force de persévérance pour découvrir ce qui se cachait sous le sable, le père de famille a fini par reconnaitre une épave, comme le raconte deux ans plus tard Lucas pour CBC. "Quand je me suis réveillé ce matin-là, je ne m'attendais pas à trouver une épave !", a-t-il commenté. Ils décident de déclarer leur découverte au personnel du parc et au Comité du patrimoine marin de l'Ontario. Une équipe de professionnels a ainsi poursuivi les fouilles.

Suite à leurs recherches, les experts ont avancé que ce navire devait sûrement être d'une goélette, "un voilier à deux mâts, généralement en bois", a rapporté Scarlett Janusas, archéologue du Comité du patrimoine marin de l'Ontario. Si cela doit encore être confirmé, il pourrait s'agir plus précisément d'un navire bien connu des experts : la goélette St. Anthony, qui a fait naufrage en 1856 lors d'un voyage de Chicago à Buffalo avec "une cargaison de céréales", selon l'historien marin Patrick Folkes. "Il aurait échoué à quatre milles au nord de Goderich, ce qui correspond à peu près à l'emplacement de cette épave", a-t-il précisé.

Pour en savoir plus, des dessins de l'épave seront réalisés sous différents angles. Les chercheurs vont également se plonger dans les archives d'assurance maritime du XIXème siècle afin de vérifier l'identification et de déterminer l'âge exact du navire.

Pour ne pas abimer l'épave, elle sera par la suite de nouveau enterrée : "Nous remplissons le trou, l'enfouissons et créons un environnement anaérobie, c'est-à-dire sans oxygène, de sorte qu'il n'y ait aucun type de parasite ou d'autres organismes qui pourraient manger ou détruire l'épave", a justifié Scarlett Janusas afin de la préserver pendant au moins 50 ans encore.