Herman Cain ignore tout de la Libye

Herman Cain ne maîtrise pas les dossiers internationaux © Are Tågvold Flaten / amerikanskpolitikk.no.

Le candidat aux primaires républicaines Herman Cain a bien cru qu'il pourrait être l'homme providentiel tant les sondages lui étaient favorables en septembre 2011. Mais cet ancien patron d'une chaîne de pizzerias a dû affronter quatre plaintes pour harcèlement sexuel et les affirmations d'une femme, Ginger White, qui prétendait avoir été sa maîtresse pendant près de 13 ans. Et le candidat a par la suite accumulé les bourdes mémorables sur plusieurs questions de politique internationale. 

Nucléaire en Chine ? Des talibans à Tripoli ?

Herman Cain s'est par exemple insurgé contre "la menace militaire chinoise" arguant que Pékin serait tentée de "développer une capacité nuclaire", alors que le pays dispose de la bombe atomique depuis 1964...  Interrogé sur la crise lybienne, il s'est montré incapable de répondre aux journalistes qui lui demandaient s'il soutenait la position d'Obama. Pire, quelques jours plus tard, il revient sur "ce coup de fatigue" en conférence de presse, confondant Libye et Afghanistan : "Suis-je d'accord sur le fait qu'ils ont maintenant un pays où les talibans et Al-Qaïda vont faire partie du gouvernement ?" (sic).

Le candidat aux primaires républicaines Herman Cain a bien cru qu'il pourrait être l'homme providentiel tant les sondages lui étaient favorables en septembre 2011. Mais cet ancien patron d'une chaîne de pizzerias a dû affronter quatre plaintes pour harcèlement sexuel et les affirmations d'une femme, Ginger White, qui prétendait avoir été sa maîtresse pendant près de 13 ans. Et le candidat a par la suite accumulé les bourdes mémorables sur plusieurs questions de politique internationale. Nucléaire en Chine ? Des talibans à Tripoli ? Herman Cain s'est par exemple insurgé contre "la menace militaire chinoise" arguant que Pékin serait tentée de "développer une capacité nuclaire", alors que le pays dispose de la bombe atomique depuis 1964...  Interrogé sur la crise lybienne, il s'est montré incapable de répondre aux journalistes qui lui demandaient s'il soutenait la position d'Obama. Pire, quelques jours plus tard, il revient sur "ce coup de fatigue" en conférence de presse, confondant Libye et Afghanistan : "Suis-je d'accord sur le fait qu'ils ont maintenant un pays où les talibans et Al-Qaïda vont faire partie du gouvernement ?" (sic).
© Are Tågvold Flaten / amerikanskpolitikk.no.