Façade brûlée, testicules cloués, bouche cousue... Les performances macabres de Piotr Pavlenski (1/2)

16 octobre 2017 à Paris. Piotr Pavlenski devant la succursale de la Banque de France à laquelle il vient de mettre le feu. © Capucine Henry / AP / SIPA

Le 16 octobre 2017, trois mois après avoir obtenu le statut de réfugié politique avec sa compagne Oksana Chaliguina, Piotr Pavlenski incendie la façade d'une succursale de la Banque de France, place de la Bastille à Paris. Par ce geste, baptisé "Eclairage", il veut cibler "les banquiers [qui] ont pris la place des monarques" sur ce lieu emblématique de l'histoire de France. L'artiste contestataire était déjà connu pour s'être cloué la peau des testicules sur le trottoir du Kremlin à Moscou lors de la Journée de la Police afin de dénoncer l'apathie de la société russe, un "Etat policier" et le système Poutine. Une performance intitulée "Fixation" par l'activiste. En 2013, ce dernier s'était enroulé nu dans du barbelé devant l'Assemblée législative régionale de Saint-Pétersbourg pour dénoncer l'arsenal de lois répressives adoptées peu de temps avant en Russie.

Le 16 octobre 2017, trois mois après avoir obtenu le statut de réfugié politique avec sa compagne Oksana Chaliguina, Piotr Pavlenski incendie la façade d'une succursale de la Banque de France, place de la Bastille à Paris. Par ce geste, baptisé "Eclairage", il veut cibler "les banquiers [qui] ont pris la place des monarques" sur ce lieu emblématique de l'histoire de France. L'artiste contestataire était déjà connu pour s'être cloué la peau des testicules sur le trottoir du Kremlin à Moscou lors de la Journée de la Police afin de dénoncer l'apathie de la société russe, un "Etat policier" et le système Poutine. Une performance intitulée "Fixation" par l'activiste. En 2013, ce dernier s'était enroulé nu dans du barbelé devant l'Assemblée législative régionale de Saint-Pétersbourg pour dénoncer l'arsenal de lois répressives adoptées peu de temps avant en Russie.
© Capucine Henry / AP / SIPA