Mis au courant la veille, Emmanuel Macron était prêt à soutenir Benjamin Griveaux

Emmanuel Macron à l'Elysée le 5 septembre 2018. Le chef d'Etat était, selon Le Monde, prêt à soutenir Benjamin Griveaux pour qu'il poursuive sa campagne. © Liewig Christian / POOL / SIPA

Le journal Le Monde a enquêté sur les ressorts de l'affaire Griveaux : selon ses infos, le candidat LREM a appris ce qui se "tramait" la nuit précédant le 13 février, "par le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi, lui-même alerté par... l'équipe de Cédric Villani", le candidat dissident de LREM. Face au chantage et à la publication des vidéos intimes, Benjamin Griveaux a demandé conseil au chef de l'Etat, avec qui il s'est "longuement" entretenu au téléphone le 13 février. "C'est ta décision. Si tu veux y aller, je te protège et on se met en phalange derrière toi", aurait répondu celui-ci. "Le secrétaire général du gouvernement Alexis Kohler, comme le conseiller Philippe Grangeon, sont d'avis que le candidat pourrait poursuivre sa campagne", écrit même le quotidien du soir. Le candidat décidera, finalement, d'y renoncer. D'après Le Monde, Benjamin Griveaux "sait, surtout, que ses ennemis détiennent d'autres images compromettantes".

Le journal Le Monde a enquêté sur les ressorts de l'affaire Griveaux : selon ses infos, le candidat LREM a appris ce qui se "tramait" la nuit précédant le 13 février, "par le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi, lui-même alerté par... l'équipe de Cédric Villani", le candidat dissident de LREM. Face au chantage et à la publication des vidéos intimes, Benjamin Griveaux a demandé conseil au chef de l'Etat, avec qui il s'est "longuement" entretenu au téléphone le 13 février. "C'est ta décision. Si tu veux y aller, je te protège et on se met en phalange derrière toi", aurait répondu celui-ci. "Le secrétaire général du gouvernement Alexis Kohler, comme le conseiller Philippe Grangeon, sont d'avis que le candidat pourrait poursuivre sa campagne", écrit même le quotidien du soir. Le candidat décidera, finalement, d'y renoncer. D'après Le Monde, Benjamin Griveaux "sait, surtout, que ses ennemis détiennent d'autres images compromettantes".
© Liewig Christian / POOL / SIPA