Façade brûlée, testicules cloués, bouche cousue... Les performances macabres de Piotr Pavlenski (2/2)

Piotr Pavlenski à la cathédrale de Kazan, à Saint-Pétersbourg (Russie) le 23 juin 2012. © ENPOL / SIPA

En 2012, Piotr Pavlenski s'est cousu la bouche en soutien aux Pussy Riot, groupe de punk rock féministe russe originaire de Moscou, et pour faire un clin d'oeil à la censure subie par les artistes en Russie. L'artiste s'est rendu à la cathédrale Notre-Dame de Kazan muni d'une pancarte "La prestation des Pussy Riot était une reprise de la célèbre action du Christ (Mat. 21: 12-13)". Un passage de la Bible qui fait référence à l'expulsion des marchands du Temple. Après chacune de ces mises en scène, "Piotr Pavlenski est examiné par des psychiatres, qui le déclarent sain d'esprit et parfaitement responsable de ses actes", selon StreetPress. Y compris quand il réalisera "Séparation", fin 2014 : assis nu sur le mur de l'Institut psychiatrique de Moscou, l'artiste se coupe le lobe d'oreille avec un couteau. Objectif : protester contre l'emploi de la psychiatrie "à des fins politiques".

En 2012, Piotr Pavlenski s'est cousu la bouche en soutien aux Pussy Riot, groupe de punk rock féministe russe originaire de Moscou, et pour faire un clin d'oeil à la censure subie par les artistes en Russie. L'artiste s'est rendu à la cathédrale Notre-Dame de Kazan muni d'une pancarte "La prestation des Pussy Riot était une reprise de la célèbre action du Christ (Mat. 21: 12-13)". Un passage de la Bible qui fait référence à l'expulsion des marchands du Temple. Après chacune de ces mises en scène, "Piotr Pavlenski est examiné par des psychiatres, qui le déclarent sain d'esprit et parfaitement responsable de ses actes", selon StreetPress. Y compris quand il réalisera "Séparation", fin 2014 : assis nu sur le mur de l'Institut psychiatrique de Moscou, l'artiste se coupe le lobe d'oreille avec un couteau. Objectif : protester contre l'emploi de la psychiatrie "à des fins politiques".
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