La superstition birmane

Than Shwe © UN Photo Evan Schneider
Le général Than Shwe, à la tête de la junte birmane depuis 1992, est sans doute le dirigeant le plus superstitieux. Doté d'une véritable "cour d'astrologues", le vieux soldat, dans le collimateur des Etats-Unis, aurait une peur bleue de finir comme Saddam Hussein. Une paranoïa qui l'a poussé, en 2005, à déplacer la capitale birmane, Rangoon, à Naypyidaw, la "demeure des rois", à 400 km. Centrale mais perdue au milieu de la jungle et difficilement accessible, Naypyidaw est dotée de bunkers et de souterrains qui la rendent quasi imprenable. Ses grandes artères sont censées faciliter la répression en cas de soulèvement. Enfin, elle est protégée par des missiles pointés sur plusieurs étoiles que Than Shwe prendrait pour des satellites espions. Et rien n'a été laissé au hasard pour le "grand déménagement" des 11 ministères birmans qui a eu lieu le 11 novembre, à 11 heures, à l'aide de 11 000 camions.
Le général Than Shwe, à la tête de la junte birmane depuis 1992, est sans doute le dirigeant le plus superstitieux. Doté d'une véritable "cour d'astrologues", le vieux soldat, dans le collimateur des Etats-Unis, aurait une peur bleue de finir comme Saddam Hussein. Une paranoïa qui l'a poussé, en 2005, à déplacer la capitale birmane, Rangoon, à Naypyidaw, la "demeure des rois", à 400 km. Centrale mais perdue au milieu de la jungle et difficilement accessible, Naypyidaw est dotée de bunkers et de souterrains qui la rendent quasi imprenable. Ses grandes artères sont censées faciliter la répression en cas de soulèvement. Enfin, elle est protégée par des missiles pointés sur plusieurs étoiles que Than Shwe prendrait pour des satellites espions. Et rien n'a été laissé au hasard pour le "grand déménagement" des 11 ministères birmans qui a eu lieu le 11 novembre, à 11 heures, à l'aide de 11 000 camions.
© UN Photo Evan Schneider