Fabius-Hollande

Laurent Fabius et François Hollande © Montage L'Internaute Magazine

Le duel Fabius-Jospin a connu en quelque sorte sa deuxième phase par Premier secrétaire interposé à partir de 2002. Proche de Lionel Jospin depuis 1994, porte-parole de sa campagne en 1995 et premier secrétaire depuis 1997, François Hollande devient, à partir de la retraite forcée de son mentor, le principal ennemi de Laurent Fabius au PS. Alors que les législatives de 2002 sont mitigées, les régionales de 2004 sont un triomphe pour le "jeune" Premier secrétaire reconduit au congrès de Dijon (2003). Mais le vent va rapidement tourner.

Dès 2003, les débats font rage chez les socialistes au sujet du projet de constitution européenne. Fabius, qui a radicalisé son opposition, devient l'une des figures du "non" et continue de faire campagne quand le "oui" l'emporte au sein du Parti. Le clash entre les deux ténors de la gauche est inévitable. Le 4 juin 2005, le Conseil national vote l'exclusion de Fabius et amplifie les divisions. La "synthèse" du Mans n'y fera rien : le référendum de 2005 sera un véritable traumatisme qui taraudera le PS jusqu'à la présidentielle de 2007. Après le départ de François Hollande, Fabius, soutien de Martine Aubry, ne manquera jamais une occasion de se moquer de la candidature d'Hollande à la présidentielle. Avant de se rendre à l'évidence et de le soutenir, un peu benoitement, puis de devenir son ministre des Affaires étrangères.

Le duel Fabius-Jospin a connu en quelque sorte sa deuxième phase par Premier secrétaire interposé à partir de 2002. Proche de Lionel Jospin depuis 1994, porte-parole de sa campagne en 1995 et premier secrétaire depuis 1997, François Hollande devient, à partir de la retraite forcée de son mentor, le principal ennemi de Laurent Fabius au PS. Alors que les législatives de 2002 sont mitigées, les régionales de 2004 sont un triomphe pour le "jeune" Premier secrétaire reconduit au congrès de Dijon (2003). Mais le vent va rapidement tourner. Dès 2003, les débats font rage chez les socialistes au sujet du projet de constitution européenne. Fabius, qui a radicalisé son opposition, devient l'une des figures du "non" et continue de faire campagne quand le "oui" l'emporte au sein du Parti. Le clash entre les deux ténors de la gauche est inévitable. Le 4 juin 2005, le Conseil national vote l'exclusion de Fabius et amplifie les divisions. La "synthèse" du Mans n'y fera rien : le référendum de 2005 sera un véritable traumatisme qui taraudera le PS jusqu'à la présidentielle de 2007. Après le départ de François Hollande, Fabius, soutien de Martine Aubry, ne manquera jamais une occasion de se moquer de la candidature d'Hollande à la présidentielle. Avant de se rendre à l'évidence et de le soutenir, un peu benoitement, puis de devenir son ministre des Affaires étrangères.
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