Gollnich-Le Pen

Bruno Gollnisch et Marine Le Pen © Montage L'Internaute Magazine

Le vieux lion s'en va, ses enfants se disputant son héritage. Au Front national, une guerre de succession sans précédent a fait rage entre le fils spirituel (Bruno Gollnisch) et la fille authentique (Marine Le Pen) de Jean-Marie Le Pen jusqu'en 2011. Depuis 1987 et l'affaire du "détail de l'histoire", Bruno Gollnisch, élu du Rhône, est resté un soutien indéfectible du leader frontiste jusque dans ses plus grands dérapages. Partisan de la ligne dure, le vice-président du FN a toujours vu d'un mauvais œil la tentative de normalisation et d'adoucissement du parti initiée par Marine en 2002.

Alors quand Jean-Marie Le Pen a fixé sa retraite en 2010, tout en soutenant nettement sa fille, les coups se sont mis à pleuvoir et ont fait des victimes collatérales. Lors des investitures des Européennes de juin 2009, la favorite impose ses candidats et débarque deux vieux grognards du FN, Carl Lang (un allié de Gollnisch) et Claude Martinez, un troisième prétendant à la direction. Jusqu'à la prise de pouvoir de Marine Le Pen et la mise au ban de Gollnisch en janvier 2011, beaucoup ont eu peur d'une nouvelle scission du FN, dix ans après celle de Bruno Mégret.

Le vieux lion s'en va, ses enfants se disputant son héritage. Au Front national, une guerre de succession sans précédent a fait rage entre le fils spirituel (Bruno Gollnisch) et la fille authentique (Marine Le Pen) de Jean-Marie Le Pen jusqu'en 2011. Depuis 1987 et l'affaire du "détail de l'histoire", Bruno Gollnisch, élu du Rhône, est resté un soutien indéfectible du leader frontiste jusque dans ses plus grands dérapages. Partisan de la ligne dure, le vice-président du FN a toujours vu d'un mauvais œil la tentative de normalisation et d'adoucissement du parti initiée par Marine en 2002.Alors quand Jean-Marie Le Pen a fixé sa retraite en 2010, tout en soutenant nettement sa fille, les coups se sont mis à pleuvoir et ont fait des victimes collatérales. Lors des investitures des Européennes de juin 2009, la favorite impose ses candidats et débarque deux vieux grognards du FN, Carl Lang (un allié de Gollnisch) et Claude Martinez, un troisième prétendant à la direction. Jusqu'à la prise de pouvoir de Marine Le Pen et la mise au ban de Gollnisch en janvier 2011, beaucoup ont eu peur d'une nouvelle scission du FN, dix ans après celle de Bruno Mégret.
© Montage L'Internaute Magazine