Borloo-Kosciusko-Morizet

Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet © Montage L'Internaute Magazine

Une cohabitation houleuse a marqué la première année d'existence du ministère du Développement durable en 2007-2008. D'entrée, entre Borloo, le médiatique "super ministre", et Nathalie Kosciusko-Morizet, la spécialiste ès écologie de l'UMP, le courant a du mal à passer. Celle qui tente de verdir la droite depuis des années, se juge trop compétente et respectée dans le monde écolo pour accepter un strapontin de secrétaire d'Etat. Surtout, jamais elle ne trouvera sa place face au poids lourd Borloo qui préfère manifestement l'ignorer.

Pire, son ministre de tutelle osera présenter le Grenelle de l'environnement, son bébé, comme son œuvre. C'en est trop. Alors quand le ministre la laisse seule face aux pro-OGM en avril à l'Assemblée, elle craque. Dans une tribune au Monde, elle dénonce "un concours de lâcheté et d'inélégance". Visé, Jean-François Copé, le patron des députés UMP, mais aussi et surtout Jean-Louis Borloo. Le tollé la pousse à présenter ses excuses. Mais même quand il s'agit de se réconcilier, Borloo joue de paternalisme ("Nathalie a craqué. Elle va beaucoup mieux"). Le divorce est consommé. Dès janvier, NKM quittera l'Ecologie pour l'Economie numérique. Elle ne reviendra à l'écologie qu'une fois Borloo écarté du gouvernement, en novembre 2010. Aujourd'hui NKM est la dernière à se sentir attirée par l'UDI créée par Borloo.

Une cohabitation houleuse a marqué la première année d'existence du ministère du Développement durable en 2007-2008. D'entrée, entre Borloo, le médiatique "super ministre", et Nathalie Kosciusko-Morizet, la spécialiste ès écologie de l'UMP, le courant a du mal à passer. Celle qui tente de verdir la droite depuis des années, se juge trop compétente et respectée dans le monde écolo pour accepter un strapontin de secrétaire d'Etat. Surtout, jamais elle ne trouvera sa place face au poids lourd Borloo qui préfère manifestement l'ignorer.Pire, son ministre de tutelle osera présenter le Grenelle de l'environnement, son bébé, comme son œuvre. C'en est trop. Alors quand le ministre la laisse seule face aux pro-OGM en avril à l'Assemblée, elle craque. Dans une tribune au Monde, elle dénonce "un concours de lâcheté et d'inélégance". Visé, Jean-François Copé, le patron des députés UMP, mais aussi et surtout Jean-Louis Borloo. Le tollé la pousse à présenter ses excuses. Mais même quand il s'agit de se réconcilier, Borloo joue de paternalisme ("Nathalie a craqué. Elle va beaucoup mieux"). Le divorce est consommé. Dès janvier, NKM quittera l'Ecologie pour l'Economie numérique. Elle ne reviendra à l'écologie qu'une fois Borloo écarté du gouvernement, en novembre 2010. Aujourd'hui NKM est la dernière à se sentir attirée par l'UDI créée par Borloo.
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