Alain Joyandet, du jet à la villa

Alain Joyandet © UN Photo / Ryan Brown

"Une affaire, ça va, deux bonjour les dégâts." C'est ce qu'aurait pu dire Alain Joyandet, ancien ministre de la Coopération, avant sa récente démission. Ce proche de Nicolas Sarkozy avait d'abord été épinglé par la presse en mars 2010. Pour un déplacement express en Martinique, où il a assisté à une conférence pour Haïti, le ministre avait loué un jet Falcon 7X avec un coût peu avouable en période de crise et de rigueur : 116 500 euros. Arguant de ses problèmes d'agenda, Joyandet fait alors amende honorable et promet de faire "plus attention".


Lâché par Nicolas Sarkozy ?

Mais en juin, patatras. La presse prétend que ce membre du gouvernement aurait usé de sa position et bénéficié d'un permis de construire illégal pour des travaux dans sa maison de vacances située à Grimaud, à quelques encablures de Saint-Tropez. Après avoir résisté quelques jours, il finit par abandonner ces travaux d'agrandissement. Trop tard. Face à plusieurs autres affaires gênantes, Nicolas Sarkozy annonce un remaniement en octobre et lâche son ministre. C'en est trop pour Joyandet qui décide de ne pas attendre la sanction. Il démissionne le 4 juillet, provoquant une mini-panique au sommet de l'Etat.

"Une affaire, ça va, deux bonjour les dégâts." C'est ce qu'aurait pu dire Alain Joyandet, ancien ministre de la Coopération, avant sa récente démission. Ce proche de Nicolas Sarkozy avait d'abord été épinglé par la presse en mars 2010. Pour un déplacement express en Martinique, où il a assisté à une conférence pour Haïti, le ministre avait loué un jet Falcon 7X avec un coût peu avouable en période de crise et de rigueur : 116 500 euros. Arguant de ses problèmes d'agenda, Joyandet fait alors amende honorable et promet de faire "plus attention". Lâché par Nicolas Sarkozy ? Mais en juin, patatras. La presse prétend que ce membre du gouvernement aurait usé de sa position et bénéficié d'un permis de construire illégal pour des travaux dans sa maison de vacances située à Grimaud, à quelques encablures de Saint-Tropez. Après avoir résisté quelques jours, il finit par abandonner ces travaux d'agrandissement. Trop tard. Face à plusieurs autres affaires gênantes, Nicolas Sarkozy annonce un remaniement en octobre et lâche son ministre. C'en est trop pour Joyandet qui décide de ne pas attendre la sanction. Il démissionne le 4 juillet, provoquant une mini-panique au sommet de l'Etat.
© UN Photo / Ryan Brown