Christian Blanc et ses cigares

Christian Blanc © Montage, L'Internaute Magazine

Difficile d'évoquer la démission d'Alain Joyandet sans parler de son corollaire, le départ de Christian Blanc. Le secrétaire d'Etat chargé du Grand Paris a lui aussi été au coeur d'un scandale ces derniers mois. Ce membre du gouvernement, ancien PDG d'Air France et de la RATP, aurait fait acheter plus de 1000 cigares pour la somme de 12 000 euros, aux frais de l'Etat. Révélée par la presse, l'affaire est d'abord démentie, puis nuancée par l'intéressé.


L'intervention de François Fillon

Le 10 juin, Christian Blanc consent à rembourser 4500 euros à l'Etat pour sa "consommation personnelle". Pour les 7500 euros restants, il accuse son ancien chef de cabinet d'avoir lui aussi profité des deniers de l'Etat. Ce que ce dernier dément formellement. Mais fin juin, François Fillon annonce que son secrétaire d'Etat devra rembourser "de sa poche" l'intégralité des 12 000 euros. Un désaveu cinglant. Alors quand Joyandet démissionne par dépit le 4 juillet, le géniteur du Grand Paris le suit, mais cette fois par contrainte. Souhaitant d'abord rester au gouvernement, il aurait été poussé à partir par l'Elysée et Matignon selon des journalistes.

Difficile d'évoquer la démission d'Alain Joyandet sans parler de son corollaire, le départ de Christian Blanc. Le secrétaire d'Etat chargé du Grand Paris a lui aussi été au coeur d'un scandale ces derniers mois. Ce membre du gouvernement, ancien PDG d'Air France et de la RATP, aurait fait acheter plus de 1000 cigares pour la somme de 12 000 euros, aux frais de l'Etat. Révélée par la presse, l'affaire est d'abord démentie, puis nuancée par l'intéressé.L'intervention de François Fillon Le 10 juin, Christian Blanc consent à rembourser 4500 euros à l'Etat pour sa "consommation personnelle". Pour les 7500 euros restants, il accuse son ancien chef de cabinet d'avoir lui aussi profité des deniers de l'Etat. Ce que ce dernier dément formellement. Mais fin juin, François Fillon annonce que son secrétaire d'Etat devra rembourser "de sa poche" l'intégralité des 12 000 euros. Un désaveu cinglant. Alors quand Joyandet démissionne par dépit le 4 juillet, le géniteur du Grand Paris le suit, mais cette fois par contrainte. Souhaitant d'abord rester au gouvernement, il aurait été poussé à partir par l'Elysée et Matignon selon des journalistes.
© Montage, L'Internaute Magazine