La réponse de Chirac

"Chaque soir ou presque, il s'amuse à lui glisser cette petite phrase rituelle" © WARTNER / 20 MINUTES / SIPA
Vers la fin de l'ouvrage, on découvre le pourquoi du titre du livre, né de la proximité si particulière entre feu Daniel Le Conte et l'ex-Président :
"Ce matin, Daniel tient la main du président. Il continue à préserver ce lien en lui prodiguant tout l'amour qu'il peut, à l'affût du moindre signe, du moindre indice prouvant que son état de santé ne se dégrade pas. Chaque soir ou presque, il s'amuse à lui glisser cette petite phrase rituelle : "Président, la nuit vient de tomber", et d'attendre, fébrile, sa réponse : "J'espère qu'elle ne s'est pas fait trop mal..." Daniel sourit.(...) La fin de vie de Jacques Chirac est diamétralement à l'opposé de celle de François Mitterrand. Malgré le cancer, qui l'obligeait parfois à recevoir ses hôtes allongé (...), François Mitterrand continua à penser, l'esprit clair, jamais avare d'un petit coup de griffe, d'un mot d'esprit. (...) Jacques Chirac, lui, est immobile, seul au monde, alors que le mouvement et l'action ont été les moteurs de sa vie. Lui qui aime tant la liberté est aujourd'hui enfermé vivant dans un monde de plus en plus inaccessible."
Pour en savoir plus sur l'ouvrage, cliquez ici
Vers la fin de l'ouvrage, on découvre le pourquoi du titre du livre, né de la proximité si particulière entre feu Daniel Le Conte et l'ex-Président : "Ce matin, Daniel tient la main du président. Il continue à préserver ce lien en lui prodiguant tout l'amour qu'il peut, à l'affût du moindre signe, du moindre indice prouvant que son état de santé ne se dégrade pas. Chaque soir ou presque, il s'amuse à lui glisser cette petite phrase rituelle : "Président, la nuit vient de tomber", et d'attendre, fébrile, sa réponse : "J'espère qu'elle ne s'est pas fait trop mal..." Daniel sourit.(...) La fin de vie de Jacques Chirac est diamétralement à l'opposé de celle de François Mitterrand. Malgré le cancer, qui l'obligeait parfois à recevoir ses hôtes allongé (...), François Mitterrand continua à penser, l'esprit clair, jamais avare d'un petit coup de griffe, d'un mot d'esprit. (...) Jacques Chirac, lui, est immobile, seul au monde, alors que le mouvement et l'action ont été les moteurs de sa vie. Lui qui aime tant la liberté est aujourd'hui enfermé vivant dans un monde de plus en plus inaccessible." ► Pour en savoir plus sur l'ouvrage, cliquez ici
© WARTNER / 20 MINUTES / SIPA