Réunis "bien malgré eux" par la vieillesse

"Elle et lui étaient si différents, ne vivaient pas au même rythme" © PATRICK KOVARIK / AFP
Dans les dernières pages de l'ouvrage, le couple Chirac donne l'image de deux êtres réunis sur le radeau de la vieillesse sans pouvoir désormais adopter un rythme ou une direction commune, tant ils ont vécu jusque-là à contretemps.
"Aujourd'hui, la vieillesse réunit Bernadette et Jacques bien malgré eux. Plus personne ne peut fuir. Les voilà tous les deux prisonniers, unis à la vie à la mort. Combien de fois, lorsqu'il était au pouvoir, ses proches, ses amis ne l'ont-ils entendu prononcer cette phrase, prenant un air las : 'Nous n'avons pas, mon épouse et moi, le même rapport au temps', une manière plus ou moins élégante de dire à quel point elle et lui étaient si différents, ne vivaient pas au même rythme. Aujourd'hui, ils marchent au même rythme et dans le même sens…"
Dans les dernières pages de l'ouvrage, le couple Chirac donne l'image de deux êtres réunis sur le radeau de la vieillesse sans pouvoir désormais adopter un rythme ou une direction commune, tant ils ont vécu jusque-là à contretemps. "Aujourd'hui, la vieillesse réunit Bernadette et Jacques bien malgré eux. Plus personne ne peut fuir. Les voilà tous les deux prisonniers, unis à la vie à la mort. Combien de fois, lorsqu'il était au pouvoir, ses proches, ses amis ne l'ont-ils entendu prononcer cette phrase, prenant un air las : 'Nous n'avons pas, mon épouse et moi, le même rapport au temps', une manière plus ou moins élégante de dire à quel point elle et lui étaient si différents, ne vivaient pas au même rythme. Aujourd'hui, ils marchent au même rythme et dans le même sens…"
© PATRICK KOVARIK / AFP