Il voulait se faire arrêter

Eric Drouet le 3 janvier 2019, à nouveau en liberté après son interpellation de la veille. © Michel Euler / AP / SIPA
Interpellé à Paris mercredi 2 janvier au soir pour organisation d'une manifestation non autorisée, Eric Drouet s'attendait à se faire arrêter.
En se faisant placer en garde à vue, celui qui fait partie des principaux leaders des gilets jaunes savait qu'il pouvait gagner une image de martyr (un épisode préjudiciable au gouvernement) et ne l'a pas caché, comme le montre la théorie qu'il a développée au cours d'un Facebook live le vendredi 28 décembre : "Imagine, je me fais contrôler. Ils m'embarquent. C'est le nom qui va apparaître [à la télévision]. Cela va les faire chier. Cela va se retourner contre eux. S'il faut passer 4 heures en garde à vue pour plomber leur image, j'y vais".
Interpellé à Paris mercredi 2 janvier au soir pour organisation d'une manifestation non autorisée, Eric Drouet s'attendait à se faire arrêter. En se faisant placer en garde à vue, celui qui fait partie des principaux leaders des gilets jaunes savait qu'il pouvait gagner une image de martyr (un épisode préjudiciable au gouvernement) et ne l'a pas caché, comme le montre la théorie qu'il a développée au cours d'un Facebook live le vendredi 28 décembre : "Imagine, je me fais contrôler. Ils m'embarquent. C'est le nom qui va apparaître [à la télévision]. Cela va les faire chier. Cela va se retourner contre eux. S'il faut passer 4 heures en garde à vue pour plomber leur image, j'y vais".
© Michel Euler / AP / SIPA