Chanteloup-les-Vignes : des pleurs d'enfants et des incompréhensions
C'est l'incompréhension qui règne encore ce lundi 4 novembre à Chanteloup-les-Vignes. Les violences urbaines, dans la nuit de samedi à dimanche, ont généré une onde de choc dans cette commune des Yvelines. Le préfet a fait savoir que, lors d'une intervention des pompiers venus éteindre des feux de poubelles samedi vers 19h, ils ont été ciblés de tirs de mortier et de cocktails Molotov. Des adolescents, au même moment, vandalisaient le bureau d'information jeunesse. Vers 21h30, "l'Arche", cette grande structure construite pour héberger un cirque et des ateliers circassiens, a pris feu.
"Des habitants et des bénévoles de ces associations qui ont le sentiment d'avoir pris une grande claque dans la figure", s'émeut ce lundi la maire de Chanteloup-les-Vignes, sur Europe 1. "J'ai vu des petits gamins qui fréquentaient ce chapiteau venir pleurer devant les cendre de ce cirque. Nous, adultes, avons une vraie responsabilité. Nous avons une obligation de faire et de refaire.", a-t-elle ajouté. "Vous vous rendez-compte de la violence qui est arrivé sur notre territoire ? Il faut un fait aussi important que l'incendie volontaire d'un lieu de culture pour qu'on s'aperçoive de ce que vivent au quotidien les policiers et les pompiers."
BFMTV a interrogé une enfant qui avait l'habitude de se rendre à l'Arche. "J'ai commencé à apprendre le cirque, la souplesse. Des choses qui m'ont appris à me découvrir moi-même. Donc le fait d'avoir brûlé un endroit culturel où tout le monde se retrouve c'est choquant. Qu'est-ce qu'on a fait pour avoir ça ? Pourquoi le cirque ?", s'émeut-elle.