Hausse des impôts : les idées fusent… Quelles pistes sont vraiment envisagées pour 2026 ?

Hausse des impôts : les idées fusent… Quelles pistes sont vraiment envisagées pour 2026 ? Cela semble inéluctable : les impôts sont en passe d'augmenter en 2026. A quel point ? Voici ce qui est à l'étude.

Les Français vont bientôt savoir. D'ici quelques jours, les pistes pour trouver 40 milliards d'euros dès 2026, répartis entre recettes supplémentaires et baisses des dépenses, vont être présentées par François Bayrou. Le Premier ministre a donné rendez-vous avant le 14 juillet pour dévoiler sa feuille de route. Si peu d'éléments fuitent sur les projets du chef du gouvernement et de ses ministres, quelques ballons d'essais ont été envoyés, accueillis plutôt fraichement. Voire suscitant une opposition quasi-unanime.

C'est notamment le cas sur les retraités. Deux options sont sur la table : supprimer l'abattement fiscal de 10% qui leur permet de payer moins d'impôts, augmenter la CSG payée par les plus aisés… La deuxième semble privilégiée. Mais ce n'est pas tout : des crédits d'impôts pourraient être diminués ou supprimés, entraînant mécaniquement une hausse de l'impôt final à payer. Le crédit d'impôt pour le service à la personne pourrait par exemple passer de 50% de prise en charge à 40%.

Autres pistes envisagées : la hausse de la TVA en contrepartie d'une baisse des cotisations sur les salaires, afin d'augmenter le revenu net, un nouvel impôt sur les ultra-riches ou encore une taxe supplémentaire sur les entreprises. Mais tout cela reste hypothétique puisque François Bayrou refuse de livrer un quelconque indice sur la copie qu'il dévoilera. Seule quasi-certitude : l'idée du retour de la taxe d'habitation, sous une autre forme, a été exclue.

Si la hausse des impôts semble être l'une des voies sur laquelle va s'engager François Bayrou, il n'est toutefois pas certain que cela entre en vigueur. En effet, toutes ces dispositions seront soumises au vote de l'Assemblée nationale et du Sénat. Les deux chambres, surtout la première, auront tout le loisir de s'y opposer et de faire chuter le Premier ministre. Comme l'an dernier lorsque Michel Barnier avait émis l'idée de ne revaloriser que partiellement les pensions des retraités.

Dernières infos

13:36 - Que représenterait une hausse de la CSG pour les retraités ?

Si la hausse de la CSG pour les retraités est retenue, cela aurait un vrai impact sur leur budget. Imaginons que seul le taux normal de CSG des retraités soit concerné et passe de 8,3%  9,2%, comme celui des salariés. Un retraité déclare 30 000 euros de pensions (base et complémentaire) aux impôts. Cela correspond à 2500 euros par mois. Actuellement, il doit payer 2 241 euros de CSG. Si le taux de CSG passe à 9,20%, alors, pour ces mêmes revenus, il devra payer 2 484 euros, soit 243 euros de plus. Une véritable hausse d'impôts. Le gouvernement s'engagera-t-il sur ce terrain glissant ?

08:07 - Cette discrète hausse d'impôts qui pourrait frapper les retraités

C'est une petite ligne publiée par Les Echos qui pourrait faire tiquer bon nombre de retraités. "D'autres idées clivantes promettent donc de revenir dans le débat, comme la mise à contribution des retraités au redressement des comptes. Par exemple sous la forme d'une hausse de leur taux de CSG", écrit le quotidien économique. Une piste explosive. La CSG est un impôt qui sert à financer la sécurité sociale. Les retraités sont moins prélevés que les travailleurs mais l'éventualité d'uniformiser les prélèvements ne serait pas exclue : cela reviendrait à augmenter les impôts des ainés. Sera-ce l'option retenue ?

30/06/25 - 06:39 - Un nouvel impôt sur les ultra-riches en projet

Le Monde avance qu'un nouvel impôt à payer par les ultra-riches serait en projet du côté du gouvernement. A partir d'un certain niveau de patrimoine personnel -dont le seuil n'a pas encore été fixé-, une taxe de 0,5% de la valeur du patrimoine serait à payer par les contribuables concernés. Par ailleurs, les biens professionnels ne seraient pas pris en compte dans le calcul. Un mécanisme de lutte contre la "suroptimisation fiscale", selon le gouvernement.

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