Plébiscitée par plusieurs syndicats, la hausse des cotisations paraît mal embarquée...

Le secrétaire d'Etat chargé des Retraites, Laurent Pietraszewski. © Eric TSCHAEN/Pool/SIPA
C'est l'une des solutions avancées par la très grande majorité des syndicats. "Nous avons une proposition très simple (...) : 1% d'augmentation des cotisations", avait ainsi récemment avancé Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, au micro de RTL. Selon lui, cette seule mesure "permet d'atteindre l'équilibre à horizon 2030". Que faut-il entendre par là ? Une augmentation des cotisations patronales ou de la part employé ? Si la question n'a pas été tranchée, une chose est sûre, une hausse des cotisations paraît mal embarquée. "Les mesures permettant d'assurer l'équilibre" doivent se faire surtout sans "hausse du coût du travail", peut-on lire à l'article 57 du projet de loi ordinaire.

L'exécutif, lui-même, s'est verbalement opposé à cette option, craignant une baisse de pouvoir d'achat, comme le patronat. "D'abord parce que 60 % d'entre elles sont payées par l'employeur, ce qui pèse sur la compétitivité. Ensuite parce que cela nuit au pouvoir d'achat des salariés", déclarait récemment François Asselin, président de la CPME, aux Echos. "Enfin parce qu'on ponctionnerait les générations montantes pour que ma génération puisse partir plus tôt à la retraite. Or je ne veux pas nourrir un conflit intergénérationnel".
C'est l'une des solutions avancées par la très grande majorité des syndicats. "Nous avons une proposition très simple (...) : 1% d'augmentation des cotisations", avait ainsi récemment avancé Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, au micro de RTL. Selon lui, cette seule mesure "permet d'atteindre l'équilibre à horizon 2030". Que faut-il entendre par là ? Une augmentation des cotisations patronales ou de la part employé ? Si la question n'a pas été tranchée, une chose est sûre, une hausse des cotisations paraît mal embarquée. "Les mesures permettant d'assurer l'équilibre" doivent se faire surtout sans "hausse du coût du travail", peut-on lire à l'article 57 du projet de loi ordinaire. L'exécutif, lui-même, s'est verbalement opposé à cette option, craignant une baisse de pouvoir d'achat, comme le patronat. "D'abord parce que 60 % d'entre elles sont payées par l'employeur, ce qui pèse sur la compétitivité. Ensuite parce que cela nuit au pouvoir d'achat des salariés", déclarait récemment François Asselin, président de la CPME, aux Echos. "Enfin parce qu'on ponctionnerait les générations montantes pour que ma génération puisse partir plus tôt à la retraite. Or je ne veux pas nourrir un conflit intergénérationnel".
© Eric TSCHAEN/Pool/SIPA