L'Unsa veut accroître le niveau de la cotisation non-créatrice de droits

Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa. © WITT/SIPA
La réforme des retraites portée par le gouvernement prévoit que tous les assurés – à l'exception des indépendants – cotisent à 28,12% jusqu'à trois plafonds de la Sécurité sociale, soit 120 000 euros annuels.

Au-delà de 10 000 euros par mois, une cotisation non- créatrice de droits de 2,81% devrait s'appliquer. L'Unsa propose de solliciter davantage les hauts revenus. "[Elles] peuvent monter de 2,8 % jusqu'à 5 % ou 6 %", a ainsi proposé Laurent Escure, son secrétaire général dans un entretien à Alternatives économiques.

A titre indicatif, l'Agirc-Arrco (l'organisme chargé des complémentaires retraite du secteur privé) a établi que la fin des cotisations vieillesse au-delà de trois plafonds de la Sécurité sociale va se traduire par un manque à gagner de 3,7 milliards d'euros par an.
 
La réforme des retraites portée par le gouvernement prévoit que tous les assurés – à l'exception des indépendants – cotisent à 28,12% jusqu'à trois plafonds de la Sécurité sociale, soit 120 000 euros annuels. Au-delà de 10 000 euros par mois, une cotisation non- créatrice de droits de 2,81% devrait s'appliquer. L'Unsa propose de solliciter davantage les hauts revenus. "[Elles] peuvent monter de 2,8 % jusqu'à 5 % ou 6 %", a ainsi proposé Laurent Escure, son secrétaire général dans un entretien à Alternatives économiques. A titre indicatif, l'Agirc-Arrco (l'organisme chargé des complémentaires retraite du secteur privé) a établi que la fin des cotisations vieillesse au-delà de trois plafonds de la Sécurité sociale va se traduire par un manque à gagner de 3,7 milliards d'euros par an.  
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