La CFTC veut mettre fin aux exonérations sur l'épargne retraite individuelle

Cyril Chabanier, président de la CFTC. © Jacques Witt/SIPA
"L'épargne retraite individuelle elle profite aux salaires les plus élevés", a justifié Cyril Chabanier au micro de RMC Découverte. "On pourrait arrêter les avantages fiscaux et récupérer pas mal d'argent". A l'heure actuelle, les sommes versées sur un Plan d'épargne populaire (Perp) peuvent être déduites des revenus imposables, dans la limite de plafond fixé à 10% des revenus professions de 2019 (avec déduction maximale de 32 419 euros) ou 4 052 euros si le montant est plus élevé. Même son de cloche pour le Plan d'épargne retraite (PER), instauré via la loi Pacte, qui doit remplacer le Perp au 1er octobre 2020. "Si vous ne déduisez pas ces versements de votre revenu imposable, vous aurez un avantage fiscal au moment de la sortie du PER individuel", ajoute-t-on sur service-public.fr. A titre indicatif, on dénombre en France 2,3 millions de détenteurs de Perp en France au 31 décembre 2018 pour une cotisation moyenne annuelle par adhérent ayant effectué un versement de 1 804 euros, selon des chiffres fournis à Linternaute.com par la Fédération française de l'Assurance. En 2018, les cotisations des contrats d'assurance retraite des particuliers représentent 44% des cotisations (4,7 milliards d'euros). Fin décembre 2019, plus de 80 000 PER ont été recensés. 
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