Force ouvrière veut cibler les aides accordées aux entreprises

Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière. © Vincent Loison/SIPA
Tout comme la CFE-CGC et la CGT, Force ouvrière maintient une opposition au principe même de système universel. Outre une hausse des cotisations, le secrétaire général propose de "mettre sur la table les 140 milliards d'aides aux entreprises qui ne sont pas efficaces pour l'emploi (…) notamment celles qui vont aux multinationales cotées en Bourse dont le chiffre d'affaires se fait plutôt à l'étranger que sur l'emploi en France". Selon lui, une partie de ces aides pourraient être réorientées pour compenser la hausse des cotisations.

Mais au fait, d'où ce sort ce chiffre de 140 milliards ? Et à quoi le secrétaire général de FO fait-il allusion ? Ce chiffre a déjà été utilisé par le ministre de l'Action et des comptes publics en 2018 et jugé réaliste. Comme l'expliquait à cette date Checknews de Libération, ce chiffre recouvre d'éventuelles exonérations de cotisations sociales, des aides à la création, des crédits d'impôt ou des taux de TVA réduits.
Tout comme la CFE-CGC et la CGT, Force ouvrière maintient une opposition au principe même de système universel. Outre une hausse des cotisations, le secrétaire général propose de "mettre sur la table les 140 milliards d'aides aux entreprises qui ne sont pas efficaces pour l'emploi (…) notamment celles qui vont aux multinationales cotées en Bourse dont le chiffre d'affaires se fait plutôt à l'étranger que sur l'emploi en France". Selon lui, une partie de ces aides pourraient être réorientées pour compenser la hausse des cotisations. Mais au fait, d'où ce sort ce chiffre de 140 milliards ? Et à quoi le secrétaire général de FO fait-il allusion ? Ce chiffre a déjà été utilisé par le ministre de l'Action et des comptes publics en 2018 et jugé réaliste. Comme l'expliquait à cette date Checknews de Libération, ce chiffre recouvre d'éventuelles exonérations de cotisations sociales, des aides à la création, des crédits d'impôt ou des taux de TVA réduits.
© Vincent Loison/SIPA