S'installer dans ces villes françaises peut s'avérer très risqué selon les projections climatiques
Inondations, hausse des températures, sol argileux… Votre maison va-t-elle perdre de la valeur en raison des évènements climatiques dans les années à venir ? Même si le contexte actuel d'inflation et de hausse des taux n'est pas le plus propice au dynamisme immobilier, la vision a long terme se pose pour de nombreux propriétaires, notamment après deux derniers étés marqués par d'importants incendies, vagues de chaleur et certaines pluies diluviennes. Une enquête réalisée par le cabinet Risk Weather Tech pour le magazine Mieux vivre votre argent a cartographié les villes les plus à risques sur les deux prochaines décennies, parmi les 50 plus grandes en France.
Le cabinet a évalué les six principaux risques climatiques en 2050, un horizon défini à partir de la durée moyenne de détention d'un bien en France qui est de 27 ans. En prenant en compte les possibles inondations, submersions, incendies, affaissements, épisodes de grêles et vagues de chaleur, un classement des villes qui devraient être les plus touchées a été établi. Voici celles concernées, avec les principaux risques estimés :
- Aix-en-Provence : incendies et vagues de chaleur
- Avignon : inondations et vagues de chaleur
- Bordeaux : inondations et vagues de chaleur
- Grenoble : inondations, affaissements et vagues de chaleur
- Lyon : inondations et vagues de chaleur
- Marseille : incendies et vagues de chaleur
- Nice : inondations, incendies et vagues de chaleur
- Nîmes : inondations, incendies et vagues de chaleur
- Perpignan : inondations, incendies et vagues de chaleur
- Toulon : inondations, incendies et vagues de chaleur
- Toulouse : inondations et vagues de chaleur
- Villeurbanne : inondations et vagues de chaleur
Il est à noter que, comme dans nombre d'autres projections similaires, la plupart des villes se situe dans le sud de la France, sur le pourtour méditerranéen.
Ce classement ne signifie pas qu'il est déconseillé d'acheter dans ces communes. "Les risques climatiques ne doivent pas être le seul critère pour fonder sa décision d'investissement, notamment parce que l'Etat et les municipalités mettent en place des plans de prévention des risques visant à amortir les effets de ces derniers", précise le magazine. Toutefois, ce facteur doit être de plus en plus pris en compte par les futurs propriétaires, même si des estimations de dévaluation des biens sur la base de ces projections sont impossibles compte-tenu de la volatilité du marché.