Contre le "racisme", Aya Nakamura appelle à voter "contre le seul extrême à condamner"
Dénonçant le "racisme dans notre pays", Aya Nakamura appelle à voter contre le Rassemblement national au second tour des législatives, dimanche.
Particulièrement attendue sur le sujet, Aya Nakamura prend position. Dans un message posté sur X - anciennement Twitter, la rappeuse appelle à voter "contre le seul extrême à condamner", dimanche, lors du second tour des élections législatives. "Je suis bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays", commence l'artiste française la plus écoutée au monde. "Je comprends que ma position d'artiste nécessite que je prenne la parole, car c'est un moment important pour nous toutes et tous", continue Aya Nakamura, avant d'appeler : "dimanche on va tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner, car il n'y en a qu'un."
Généralement assez peu bavarde sur les sujets médiatiques, des élections aux récentes critiques sur son éventuelle participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, l'interprète de Djadja lance cette fois un appel aux votes clair contre le RN. Elle résume : "C'est les mêmes qui ont le seum quand on brille, car on a pas fini de briller."
Je suis bien placer pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays.
— Aya Nakamura (@AyaNakamuraa) July 2, 2024
Cest les memes qui ont le seum quand on brille car on a pas finis de briller.
Et oui je suis discrete sur ces sujets, desfois on se sent pas pertinents et assez légitime pour parler et dire les
Aya Nakamura est la cible d'attaques racistes depuis que son nom a été évoqué par Emmanuel Macron lui-même pour ouvrir les Jeux Olympiques de Paris en chantant du Edith Piaf. Un groupuscule identitaire avait notamment exhibé une banderole où il était inscrit "Y'a pas moyen Aya. Ici c'est Paris, pas le marché de Bamako." Ce à quoi la principale intéressée avait répondu : "Vous pouvez être raciste mais pas sourd. C'est sa (sic) qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d'état numéro 1 en débats etc mais je vous dois quoi en vrai ? Kedal (sic)."