Restaurants chics au Japon : tromperie sur la marchandise

La publicité mensongère dans les menus ont notamment fait surface à l'Imperial Hotel de Tokyo. © k/NEWSCOM/SIPA
En octobre 2013 au Japon, une dizaine de grands restaurants, parmi lesquels L'Imperial Hotel de Tokyo, le Renaissance Sapporo Hôtel à Hokkaido et l'hôtel Ritz-Carlton à Osaka, ont admis avoir servi des mets aux ingrédients différents de ceux indiqués sur leurs menus. Il s'agissait très souvent d'afficher un ingrédient haut-de-gamme alors qu'il s'agissait d'une denrée bon marché...
 

"Nous avons appelé crevettes impériales [grosses crevettes roses, ndlr] des Japanese tiger [sorte de crevettes tigrées] et les petites crevettes des shiba. C'était une pratique d'affichage mise en place au restaurant", a confessé Hiroshi Harata, le directeur général du Renaissance Sapporo lors d'une conférence de presse. Autre découverte chez le prestigieux Imperial Hôtel Ltd : des jus d'orange et de pamplemousse dit "frais" étaient en fait de la boisson congelée. Autre cas : des pièces de bovins engraissés artificiellement auraient été désignés comme étant des steaks. Ces écarts d'étiquetage dataient de 2006 et personne ne s'en était rendu compte avant que les enseignes japonaises Takashimaya ne procèdent à une enquête interne en octobre 2013. Les dirigeants de ces enseignes se sont prosternés devant les caméras pour s'excuser, s'engageant à rembourser les clients. Mais le mal est fait.

En octobre 2013 au Japon, une dizaine de grands restaurants, parmi lesquels L'Imperial Hotel de Tokyo, le Renaissance Sapporo Hôtel à Hokkaido et l'hôtel Ritz-Carlton à Osaka, ont admis avoir servi des mets aux ingrédients différents de ceux indiqués sur leurs menus. Il s'agissait très souvent d'afficher un ingrédient haut-de-gamme alors qu'il s'agissait d'une denrée bon marché...   "Nous avons appelé crevettes impériales [grosses crevettes roses, ndlr] des Japanese tiger [sorte de crevettes tigrées] et les petites crevettes des shiba. C'était une pratique d'affichage mise en place au restaurant", a confessé Hiroshi Harata, le directeur général du Renaissance Sapporo lors d'une conférence de presse. Autre découverte chez le prestigieux Imperial Hôtel Ltd : des jus d'orange et de pamplemousse dit "frais" étaient en fait de la boisson congelée. Autre cas : des pièces de bovins engraissés artificiellement auraient été désignés comme étant des steaks. Ces écarts d'étiquetage dataient de 2006 et personne ne s'en était rendu compte avant que les enseignes japonaises Takashimaya ne procèdent à une enquête interne en octobre 2013. Les dirigeants de ces enseignes se sont prosternés devant les caméras pour s'excuser, s'engageant à rembourser les clients. Mais le mal est fait.
© k/NEWSCOM/SIPA