Joël Robuchon : soupçons de harcèlement

Le chef français Joël Robuchon pose dans la cuisine de La Grande Maison, son restaurant de haut standing qui a ouvert à Bordeaux le 6 décembre 2014. © NICOLAS TUCAT / AFP
En 2015, l'illustre chef étoilé Joël Robuchon a tremblé. Tout a commencé au mois de janvier, lorsqu'un journaliste de FranceTV Info a enquêté sur les conditions de travail de La Grande Maison, son restaurant situé à Bordeaux. Le reportage, publié le 6 février, livrait des témoignages choquants de cuisiniers, révélant des faits d'humiliation (un chef de cuisine aurait forcé un commis à boire de l'eau de cuisson parce qu'il avait fait l'erreur de trop la saler) et d'insultes de type "chiens", "abrutis", "moins-que-rien". Le journaliste de FranceTV Info a cherché à contacter Joël Robuchon, en vain. 

En peu de temps, l'article a été repris par toute la presse et les réseaux sociaux. Les accusations concernaient Tomonori Danzaki, un chef de partie. Joël Robuchon a porté plainte pour diffamation : "Mon honneur et ma réputation ont été atteints", ajoutant qu"il n'y a jamais eu de harcèlement ni de violence" dans ses restaurants. L'affaire a été classée sans suite par le parquet de Bordeaux.
En 2015, l'illustre chef étoilé Joël Robuchon a tremblé. Tout a commencé au mois de janvier, lorsqu'un journaliste de FranceTV Info a enquêté sur les conditions de travail de La Grande Maison, son restaurant situé à Bordeaux. Le reportage, publié le 6 février, livrait des témoignages choquants de cuisiniers, révélant des faits d'humiliation (un chef de cuisine aurait forcé un commis à boire de l'eau de cuisson parce qu'il avait fait l'erreur de trop la saler) et d'insultes de type "chiens", "abrutis", "moins-que-rien". Le journaliste de FranceTV Info a cherché à contacter Joël Robuchon, en vain.  En peu de temps, l'article a été repris par toute la presse et les réseaux sociaux. Les accusations concernaient Tomonori Danzaki, un chef de partie. Joël Robuchon a porté plainte pour diffamation : "Mon honneur et ma réputation ont été atteints", ajoutant qu"il n'y a jamais eu de harcèlement ni de violence" dans ses restaurants. L'affaire a été classée sans suite par le parquet de Bordeaux.
© NICOLAS TUCAT / AFP