Voici pourquoi les Bleus ne jouent pas au Stade de France face à l'Islande
Les passionnés de football le savent bien, les Bleus de Didier Deschamps ont l'habitude de faire vibrer le Stade de France pour leurs rencontres importantes. Mais ce mardi, c'est dans le cadre du Parc des Princes, habituellement terrain de jeu du Paris Saint-Germain, qu'ils affronteront l'Islande à 20h45. Ce match constitue leur deuxième rendez-vous dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026, après avoir brillamment débuté par une victoire contre l'Ukraine ce vendredi.
Vous vous demandez sans doute pourquoi ce changement de décor ? Ce n'est pas à cause des Jeux olympiques cette fois, bien au contraire. L'année dernière, l'équipe nationale avait déjà expérimenté un retour au Parc lors d'une rencontre face à l'Italie, malheureusement marquée par une défaite et la retraite internationale par la suite d'Antoine Griezmann. Cette fois-ci, leur présence ici n'est dictée par aucune contrainte sportive, mais plutôt par des questions contractuelles autour de la gestion du Stade de France.
Pour faire simple, dès le mois d'avril, la Fédération française de football (FFF) a décidé de placer ces trois matchs de qualification face à l'Islande, l'Azerbaïdjan et l'Ukraine au Parc des Princes. Au cœur de cette décision ? L'incertain transfert de gestion du Stade de France. À l'origine, la fédération n'avait pu s'accorder contractuellement avec GL Events, en pleine discussion avec l'État pour prendre le relais du consortium Vinci-Bouygues, gestionnaire historique du stade depuis ses débuts en 1995.

Pour Philippe Diallo, président de la FFF, cette situation exigeait de faire des choix rapides. Face à plus d'une douzaine de candidatures, c'est donc Paris qui a été choisie pour recevoir la série de matchs qualificatifs. Pourtant, malgré l'aura de ces rencontres, il reste encore environ 5 000 billets à vendre pour le match de ce mardi, selon les informations de la FFF.
Que réserve l'avenir ? Le retour au Stade de France pour les futurs matchs semble tout à fait envisageable. Comme l'a mentionné le président de la FFF cet été, il s'agit simplement d'attendre le dénouement des négociations en cours. Ces discussions définissent non seulement les implications financières, dont la FFF espère de meilleures conditions, mais aussi une potentielle implication plus directe dans la gestion de l'enceinte. Du côté de GL Events, l'intention exprimée est de voir les grands matchs des Bleus trouver refuge au Stade de France, tel un écrin pensé pour accueillir les plus grandes émotions du football national.