Hristo Stoïtchkov : gare au Bulgare !

Hristo Stoïtchkov (à droite) au côté de son ancien compère du Barça Romario lors du Grimaldi Forum de Monaco en 2007. © Jacqueline Joly

C'est au CSKA Sofia que Hristo Stoïtchkov s'est révélé aux yeux du monde. Pour le meilleur, comme en attestent ses 104 buts marqués en 139 matchs, mais aussi pour le pire. Car un an seulement après avoir signé au CSKA, c'est-à-dire en 1985, il déclenche une bagarre générale sur le terrain puis dans le couloir des vestiaires en finale de la Coupe de Bulgarie, dans un derby face au Levski. Le Parti Communiste dissout les deux clubs et inflige au jeune attaquant une suspension à vie.

Bien que gracié quelques mois plus tard, "le poignard" s'est déjà construit une image de teigneux incontrôlable qui ne le quittera plus, de Barcelone avec qui il remporte la Coupe d'Europe à Parme où il fait un passage éclair le temps d'une saison.

D'un côté, il sera le héros de tout un peuple, la Bulgarie, qu'il porte jusqu'en demi-finale du Mondial en 1994 et à qui il offre, la même année, son premier Ballon d'Or. De l'autre, il sera l'homme capable de se brouiller avec tous ses coachs et la moitié de ses partenaires, de casser la jambe d'un adversaire, de quitter le Japon sans honorer la fin de son contrat ou encore de tenir des propos racistes à l'encontre des Bleus de Desailly

C'est au CSKA Sofia que Hristo Stoïtchkov s'est révélé aux yeux du monde. Pour le meilleur, comme en attestent ses 104 buts marqués en 139 matchs, mais aussi pour le pire. Car un an seulement après avoir signé au CSKA, c'est-à-dire en 1985, il déclenche une bagarre générale sur le terrain puis dans le couloir des vestiaires en finale de la Coupe de Bulgarie, dans un derby face au Levski. Le Parti Communiste dissout les deux clubs et inflige au jeune attaquant une suspension à vie. Bien que gracié quelques mois plus tard, "le poignard" s'est déjà construit une image de teigneux incontrôlable qui ne le quittera plus, de Barcelone avec qui il remporte la Coupe d'Europe à Parme où il fait un passage éclair le temps d'une saison. D'un côté, il sera le héros de tout un peuple, la Bulgarie, qu'il porte jusqu'en demi-finale du Mondial en 1994 et à qui il offre, la même année, son premier Ballon d'Or. De l'autre, il sera l'homme capable de se brouiller avec tous ses coachs et la moitié de ses partenaires, de casser la jambe d'un adversaire, de quitter le Japon sans honorer la fin de son contrat ou encore de tenir des propos racistes à l'encontre des Bleus de Desailly
© Jacqueline Joly