Guy Roux tire profit des échanges

Guy Roux, entraîneur historique d'Auxerre, toujours prêt à réaliser un bon coup. © Jacques Veylet - Galerie photo

On le sait, Guy Roux est un malin et du temps où il entraînait Auxerre, il savait comment tirer profit des échanges de maillots. Si la légende veut qu'il les interdisait car les tenues devaient servir à plusieurs matchs, il a fait une fois une entorse à cette règle.

C'était en 1989, et l'AJA se rendait à Marseille. Un match nul suffisait à l'OM pour remporter le titre, alors l'entraîneur au bonnet avait prévenu ses joueurs : "Si Marseille est champion, on se précipite sur eux et on échange les maillots".

A la fin du match, le score est de 1-1, et les Marseillais fêtent leur titre. Obéissant à leur entraîneur, les Auxerrois échangent leurs maillots. "Après ça, pendant 48 h, on a vu sur toutes les télés les images du sacre de l'OM avec nos maillots "Chaillotine", le tour d'honneur, dans les tribunes. L'OM a fêté son titre avec la marque de volaille de Bourgoin (le sponsor du club)...", racontait encore récemment Guy Roux, très fier de son coup, au magazine So Foot.

On le sait, Guy Roux est un malin et du temps où il entraînait Auxerre, il savait comment tirer profit des échanges de maillots. Si la légende veut qu'il les interdisait car les tenues devaient servir à plusieurs matchs, il a fait une fois une entorse à cette règle. C'était en 1989, et l'AJA se rendait à Marseille. Un match nul suffisait à l'OM pour remporter le titre, alors l'entraîneur au bonnet avait prévenu ses joueurs : "Si Marseille est champion, on se précipite sur eux et on échange les maillots". A la fin du match, le score est de 1-1, et les Marseillais fêtent leur titre. Obéissant à leur entraîneur, les Auxerrois échangent leurs maillots. "Après ça, pendant 48 h, on a vu sur toutes les télés les images du sacre de l'OM avec nos maillots "Chaillotine", le tour d'honneur, dans les tribunes. L'OM a fêté son titre avec la marque de volaille de Bourgoin (le sponsor du club)...", racontait encore récemment Guy Roux, très fier de son coup, au magazine So Foot.
© Jacques Veylet - Galerie photo