Imanol Harinordoquy, le Gladianol de Garazi

Imanol Harinordoquy, troisième ligne aile du Biarritz Olympique. © Pierre Malinverni

 Etant enfant, le petit Imanol touchait un peu à tous les sports (foot, pelote basque, judo, tennis...) sauf au rugby ! Sa vie bascule lorsqu'à 14 ans, à cause d'un problème de genou, il doit arrêter toute pratique sportive pendant près d'un an. Une fois rétabli, il rejoint ses potes qui pratiquent l'ovalie.

Sur les traces de son père, ancien joueur, Harinordoquy s'inscrit au club de Garazi (Saint-Jean-Pied-de-Port) avec lequel il remporte un titre de champion de France chez les jeunes. La Section Paloise, qui le repère, lui propose un contrat de trois ans. Lui n'accepte que pour une année, pas certain d'aimer cette nouvelle vie de rugbyman.

S'il ne s'était pas consacré au rugby, le Basque aurait certainement travaillé avec son père Lucien, négociant en bestiaux. Il a d'ailleurs obtenu un BTS de gestion agricole à Pau. Aujourd'hui, sa célébrité lui a cependant permis de créer une ligne de vêtements à son nom.

En demi-finale de la Coupe d'Europe 2010, Harinordoquy a poursuivi la partie malgré une fracture du nez et une fracture costale, jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable. Depuis, ses partenaires le surnomment Gladianol : à l'image des vaillants gladiateurs, il reste au sol après un choc et ne se relève que quand le public scande son nom !

 Etant enfant, le petit Imanol touchait un peu à tous les sports (foot, pelote basque, judo, tennis...) sauf au rugby ! Sa vie bascule lorsqu'à 14 ans, à cause d'un problème de genou, il doit arrêter toute pratique sportive pendant près d'un an. Une fois rétabli, il rejoint ses potes qui pratiquent l'ovalie. Sur les traces de son père, ancien joueur, Harinordoquy s'inscrit au club de Garazi (Saint-Jean-Pied-de-Port) avec lequel il remporte un titre de champion de France chez les jeunes. La Section Paloise, qui le repère, lui propose un contrat de trois ans. Lui n'accepte que pour une année, pas certain d'aimer cette nouvelle vie de rugbyman. S'il ne s'était pas consacré au rugby, le Basque aurait certainement travaillé avec son père Lucien, négociant en bestiaux. Il a d'ailleurs obtenu un BTS de gestion agricole à Pau. Aujourd'hui, sa célébrité lui a cependant permis de créer une ligne de vêtements à son nom. En demi-finale de la Coupe d'Europe 2010, Harinordoquy a poursuivi la partie malgré une fracture du nez et une fracture costale, jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable. Depuis, ses partenaires le surnomment Gladianol : à l'image des vaillants gladiateurs, il reste au sol après un choc et ne se relève que quand le public scande son nom !
© Pierre Malinverni