Mort de Vanille : le profil déroutant de sa mère, qui a avoué le meurtre

Mort de Vanille : le profil déroutant de sa mère, qui a avoué le meurtre Toujours en garde à vue après que la petite Vanille, 1 an, a été retrouvée morte, la mère de la fillette a avoué le meurtre. Elle présente "des troubles psychiatriques importants".

L'histoire a tourné court et s'est soldée par une conclusion tragique. Vanille, 1 an, a fait l'objet d'une alerte enlèvement ce samedi 8 février au soir, avant d'être retrouvée morte, dans un conteneur à vêtements à Angers le lendemain. Entre temps, la mère de la fillette avait également été retrouvée dans un hôtel de Nantes... avant d'avouer le meurtre de sa fille par "étouffement ou strangulation", selon ses propres propos. Voilà le tableau posé, alors que Nathalie Stéphan se trouvait ce lundi matin toujours en garde à vue à Angers pour "meurtre aggravé". Le profil de cette femme de 39 ans pose très largement question, surtout lorsque l'on sait qu'elle n'avait qu'une garde très partielle de sa fille, confiée dès sa naissance à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et placée dans une famille d'accueil par le juge des enfant.

Ce samedi, Nathalie Stéphan s'était vue accorder un temps libre avec Vanille, hors de toute structure. En conférence de presse, le procureur de la République d'Angers a confirmé qu'elle souffrait de "troubles psychiatriques importants", alors que les expertises médicales n'en sont qu'à leurs débuts et qu'il convient "d'en savoir plus sur son état psychique", selon Eric Bouillard. On sait malgré tout déjà, toujours via les explications du procureur, que Nathalie Stéphan a connu un "épisode suicidaire" voici quelques mois et reste soumise à un traitement en conséquence.

Selon des informations révélées cette fois par Le Parisien, citant son entourage, la mère de Vanille est une femme "discrète et handicapée par ses troubles mentaux". Le quotidien de la capitale révèle également que les enquêteurs ont retrouvé, dans sa chambre, des écrits jugés de "relativement inquiétants" par le parquet. Désormais, il convient de savoir si Nathalie Stéphan doit être placée en "détention ou en hospitalisation", une question suspendue aux premières conclusions de l'expertise psychologique menée sur la meurtrière présumée de la petite Vanille, dont le mobile a été évoqué par le procureur ce lundi en fin d'après-midi. "Le mobile du passage à l'acte semble être lié au départ du centre maternel de la mère, annoncé le 3 décembre, jour à partir duquel elle a décidé par divers moyens de donner la mort à son enfant", a expliqué Eric Bouillard.