Dix français arrêtés en Belgique pour une tentative de "séquestration et de torture"
Un flot de violences évité de peu. Le projet allait bientôt se concrétiser sans l'intervention des polices française et belge. Aux prétendues commandes ? Dix Français, dont un mineur. Interpellés ce lundi en Belgique, ils sont soupçonnés d'avoir préparé un projet de séquestration et de torture sur une victime, dont le nom n'a pas été révélé par le parquet de Bruxelles. Au total, huit d'entre eux ont été mis en examen pour tentative de vol avec violences en bande organisée et incarcérés. De son côté, le mineur a été présenté à une juridiction pour enfants.
Selon les informations d'Europe 1, les policiers de la BRI de Versailles (Yvelines) ont mené une enquête minutieuse et en urgence pour parvenir à les arrêter. Les faits remontent au samedi 8 mars. En charge d'une enquête judiciaire en France, la BRI de Versailles s'aperçoit que les occupants d'un véhicule suspect pourraient commettre, de manière imminente, un acte violent sur des cibles non identifiées, rapporte le Parisien.
Un premier repérage dans la nuit de dimanche à lundi
"Après avoir constaté que ce véhicule se rendait à Bruxelles, et craignant que la ou les potentielles victimes y résident, nous avons immédiatement ouvert une enquête", précise le parquet de Bruxelles à la Dernière heure. Les malfaiteurs font un premier repérage dans la nuit de dimanche à lundi dans un quartier résidentiel de Braine L'Alleud dans la banlieue sud de Bruxelles. Mais "vers 05h40, peu avant que les personnes et véhicules suspects arrivent sur le lieu visé, les unités spéciales ont procédé à l'interception des individus".
Lors des perquisitions, les enquêteurs constatent par ailleurs "la présence de matériel qui pourrait laisser penser à un lieu de séquestration et de torture", ajoute le parquet. Selon Europe 1, la victime visée par l'équipe de malfaiteurs pourrait être un "multimillionnaire". Ce travail d'enquête "a sans nul doute permis d'éviter, au regard des découvertes réalisées, un fait d'une rare violence", ont indiqué les autorités.