"Ça fait beaucoup quand même" : Cédric Jubillar évoque sa consommation de drogue à son procès, avec un trait d'humour

"Ça fait beaucoup quand même" : Cédric Jubillar évoque sa consommation de drogue à son procès, avec un trait d'humour Le premier jour du procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, s'est concentré sur la personnalité du principal suspect. Il a évoqué sa consommation impressionnante de cannabis.

Pour ce premier jour de procès pour Cédric Jubillar, la cour s'est concentrée sur sa personnalité. Lui qui nie toujours être le meurtrier de sa femme Delphine, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé, a montré une personnalité particulière à la barre. Selon ses dires, il aimerait attirer l'attention sur lui. Selon l'enquêtrice de personnalité, il présenterait un cruel manque de qualités humaines, de franchise ainsi qu'une certaine fierté d'être mis en lumière avec la disparition de sa femme.

Mais Cédric Jubillar ne s'est pas arrêté là. Il a avoué à la cour sa consommation impressionnante de cannabis. Avant d'être incarcéré en tant que principal suspect du meurtre de sa femme, il fumait "entre 10 et 15 joints par jour". La présidente a ensuite précisé que "devant la psychiatre, (il) a même indiqué en fumer entre 10 et 25 par jour". Un constat auquel il a répondu avec un trait d'humour : "ça fait beaucoup quand même".

Des risques pour la santé

Pour financer cette consommation plus qu'excessive, "soit je bossais au black, soit je prenais sur le salaire de Delphine", explique encore l'accusé. "Avec le cannabis, il semble combler le manque d'amour chez lui ", a estimé l'enquêtrice de personnalité qui a relevé que l'enfance de Cédric Jubillar a été "marquée par des abandons".

Cette consommation de cannabis à un rythme effréné peut avoir un impact certain sur la santé psychique. Selon Santé publique France, cela peut entraîner des troubles cognitifs, mais aussi doubler le risque de développer des symptômes psychotiques, comme les hallucinations ou les délires. La consommation de cannabis augmente aussi le risque de trouble anxieux.