Luc Chatel n'est pas élu dès le premier tour

Luc Chatel n'est pas élu dès le premier tour L'ex-ministre de l'Education s'est qualifié pour le second tour, avec sa concurrente PS-EELV.

[Mis à jour le 10 juin 2012 à 20h50] Luc Chatel n'est pas élu dès le premier tour de ces législatives. Il se qualifie pour le second tour avec 45,76 % selon Ipsos-Logica. Face à lui, Patricia Andriot, candidate commune PS-EELV, a réuni 31,99 % des suffrages au premier tour.

Luc Chatel est candidat aux législatives dans la première circonscription de Haute-Marne, dont la ville de Chaumont fait partie. En tout, ce sont huit candidats qui s'affrontent sur cette terre où l'ancien ministre de l'Education nationale du gouvernement Fillon espère garder son siège à l'Assemblée nationale. Mais la bataille n'est pas gagnée d'avance pour le candidat UMP. Sa victoire écrasante de 2007 ne semble pas être sur le point de se répéter en juin 2012. Les résultats des législatives devraient être plus serrés qu'il y a 5 ans. En 2007, Luc Chatel avait remporté son siège de député dans cette première circonscription de la Haute-Marne dès le premier tour des législatives. Avec 53,89 % des voix, il avait largement devancé la candidate socialiste Sylvie Cotillot, qui n'avait recueilli que 20,17 % des suffrages.
Patricia Andriot, candidate commune du Parti socialiste et d'Europe Ecologie–Les Verts pour ces législatives 2012, entend bien se qualifier pour le second tour face à l'ancien ministre. Les résultats de la présidentielle de 2012 peuvent en effet faire douter le candidat UMP d'une victoire dès le premier tour : si, sur l'ensemble de la circonscription, Nicolas Sarkozy l'a emporté au second tour avec 53,17 % des voix, c'est François Hollande qui l'a emporté dans la ville de Chaumont avec 51,85 %, soit légèrement plus que sa moyenne nationale (51,62 % des suffrages). Un revirement à gauche pour cette ville qui avait choisi Nicolas Sarkozy à 51,69 % en 2007. De même, dans la ville de Nogent, François Hollande l'a emporté, avec une courte avance, sur Nicolas Sarkozy en mai 2012.

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