Octobre 2010 : la déprime de l'ancien président

L'éloignement du pouvoir sera une épreuve pour Jacques Chirac. Malgré un agenda encore rempli, il inquiète ses proches dès 2009, avec son renvoi devant les tribunaux pour l'affaire des emplois fictifs. Et a fortiori en 2010 : "Il est fatigué, il n'a plus goût à rien", "Il ne s'intéresse guère à la vie politique et même sa fondation ne semble plus le passionner" ... Voilà les confidences de ses intimes qui fuitent dans la presse.

"Plus rien à voir avec l'homme qu'il était"

"Il y a un coup de déprime derrière tout ça", confiait un ancien ministre au Parisien en octobre 2010. Un proche ajoutait : "Plus rien à voir avec l'homme qui, lorsqu'il était à l'Elysée, travaillait de 7 heures à 22 heures. C'est triste de le voir comme ça". L'ancien président sauve malgré tout les apparences, profite de sa popularité retrouvée, dont il peut mesurer l'ampleur en se rendant au Salon de l'agriculture.