Octobre 2017 : un appartement transformé en maison de retraite

L'ouvrage "Président, la nuit vient de tomber" a fait polémique © WARTNER / 20 MINUTES / SIPA
Dans le livre "Président, la nuit vient de tomber", publié le 4 octobre 2017, le journaliste Arnaud Ardoin dévoile la vie secrète de Jacques Chirac, y compris dans ses vieux jours, au grand dam de la famille de l'ex-chef d'Etat. Il a récolté pour cela les confidences de Daniel Le Conte, compagnon de route durant quarante ans du cinquième président de la Ve République, de la mairie de Paris à l'Elysée. Il décrit un homme à la mémoire en pointillés et aux journées vécues dans le brouillard, qui n'a "plus envie de faire l'effort [de parler], juste celui d'écouter, et encore". Une léthargie dont il ne sort que pour des échanges spirituels avec le rabbin Haïm Korsia ou rire aux contrepèteries de son vieil ami Daniel Le Conte.

Des auxiliaires de vie "jour et nuit"

Arnaud Ardoin évoque aussi les "six auxiliaires de vie" s'occupant du président "jour et nuit", comme dans "une maison de retraite qui ne dit pas son nom", qui ressemble "de plus en plus à un sarcophage". Et de dépeindre Jacques Chirac comme "enfermé vivant dans un monde de plus en plus inaccessible".
Dans le livre "Président, la nuit vient de tomber", publié le 4 octobre 2017, le journaliste Arnaud Ardoin dévoile la vie secrète de Jacques Chirac, y compris dans ses vieux jours, au grand dam de la famille de l'ex-chef d'Etat. Il a récolté pour cela les confidences de Daniel Le Conte, compagnon de route durant quarante ans du cinquième président de la Ve République, de la mairie de Paris à l'Elysée. Il décrit un homme à la mémoire en pointillés et aux journées vécues dans le brouillard, qui n'a "plus envie de faire l'effort [de parler], juste celui d'écouter, et encore". Une léthargie dont il ne sort que pour des échanges spirituels avec le rabbin Haïm Korsia ou rire aux contrepèteries de son vieil ami Daniel Le Conte. Des auxiliaires de vie "jour et nuit" Arnaud Ardoin évoque aussi les "six auxiliaires de vie" s'occupant du président "jour et nuit", comme dans "une maison de retraite qui ne dit pas son nom", qui ressemble "de plus en plus à un sarcophage". Et de dépeindre Jacques Chirac comme "enfermé vivant dans un monde de plus en plus inaccessible".
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