Son obsession : l'argent de l'Eglise

Le pape veut réformer en profondeur les finances du Vatican © ANDREAS SOLARO / AFP
La culture de la transparence n'a jamais eu sa place au Vatican. L'Institut pour les oeuvres de la religion (IOR), la banque officielle de l'Etat n'a cessé de faire parler d'elle en mal au cours des dernières décennies : spéculation dans des paradis fiscaux, implication dans la faillite retentissante de la banque Ambrosini, détournements, blanchiment et pots-de-vins. Est-ce sur le point de changer ? Alors que Benoît XVI avait largement fermé les yeux, François se lance en 2014 dans une vaste réforme de la curie romaine : il annonce la création d'un "secrétariat pour l'Economie" chargé de remettre de l'ordre dans les finances. Il place l'un de ses très proches, le cardinal George Pell, à la tête de cette organisation, composée pour moitié de banquiers laïques de tous les pays.
La culture de la transparence n'a jamais eu sa place au Vatican. L'Institut pour les oeuvres de la religion (IOR), la banque officielle de l'Etat n'a cessé de faire parler d'elle en mal au cours des dernières décennies : spéculation dans des paradis fiscaux, implication dans la faillite retentissante de la banque Ambrosini, détournements, blanchiment et pots-de-vins. Est-ce sur le point de changer ? Alors que Benoît XVI avait largement fermé les yeux, François se lance en 2014 dans une vaste réforme de la curie romaine : il annonce la création d'un "secrétariat pour l'Economie" chargé de remettre de l'ordre dans les finances. Il place l'un de ses très proches, le cardinal George Pell, à la tête de cette organisation, composée pour moitié de banquiers laïques de tous les pays.
© ANDREAS SOLARO / AFP