Un pape politique, qui ne prend pas parti

Le futur pape, au moment où il est devenu cardinal © STR TELAM / AFP
Difficile de placer François sur l'échiquier politique. Pour les conservateurs, il est un dangereux gauchiste, auteur fin 2013 d'un violent réquisitoire contre la finance mondiale, "sans visage", "une économie de l'exclusion [...] qui tue". Pour les progressistes, son attitude est ambigüe. S'il multiplie les déclarations en faveur de la communion des divorcés, il demeure fermement opposé à la présence de femmes au sein de l'Eglise. Et s'il ne revendique aucune paroisse idéologique, le pape prend des positions fermes. En 2010 en Argentine, il s'est violemment heurté à la présidente péroniste Christina Kirchner, qui voulait légaliser le mariage homosexuel. Le cardinal avait évoqué une "finalité destructrice du plan de Dieu", devenant, selon l'ancien président Nestor Kirchner, l'opposant numéro 1 de l'exécutif.
Difficile de placer François sur l'échiquier politique. Pour les conservateurs, il est un dangereux gauchiste, auteur fin 2013 d'un violent réquisitoire contre la finance mondiale, "sans visage", "une économie de l'exclusion [...] qui tue". Pour les progressistes, son attitude est ambigüe. S'il multiplie les déclarations en faveur de la communion des divorcés, il demeure fermement opposé à la présence de femmes au sein de l'Eglise. Et s'il ne revendique aucune paroisse idéologique, le pape prend des positions fermes. En 2010 en Argentine, il s'est violemment heurté à la présidente péroniste Christina Kirchner, qui voulait légaliser le mariage homosexuel. Le cardinal avait évoqué une "finalité destructrice du plan de Dieu", devenant, selon l'ancien président Nestor Kirchner, l'opposant numéro 1 de l'exécutif.
© STR TELAM / AFP