Il s'apprête à partir... ou pas

Le pape pourrait s'inspirer de son prédécesseur. © FILIPPO MONTEFORTE / AFP
François sent-il la fin se rapprocher ? "Je le sais, ça durera peu de temps. Deux ou trois ans. Et puis, à la Maison du Père !", déclarait-il à des journalistes médusés, en août dernier, au retour d'un voyage officiel en Corée. Une déclaration pas si surprenante, d'autant que la démission du désormais "pape honoraire", Benoît XVI, constitue un précédent : un pape peut aujourd'hui partir s'il sent ses forces l'abandonner. Mais cette menace de départ serait en fait une "stratégie", selon l'historien Philippe Levillain cité récemment dans L'Obs, "un bon moyen de voir la parole se libérer et d'identifier ses ennemis". De quoi pousser les cardinaux à entamer leur campagne électorale pré-conclave, mettre en marche leurs réseaux et se laisser aller aux déclarations inamicales. Et donc à dévoiler leur jeu...
François sent-il la fin se rapprocher ? "Je le sais, ça durera peu de temps. Deux ou trois ans. Et puis, à la Maison du Père !", déclarait-il à des journalistes médusés, en août dernier, au retour d'un voyage officiel en Corée. Une déclaration pas si surprenante, d'autant que la démission du désormais "pape honoraire", Benoît XVI, constitue un précédent : un pape peut aujourd'hui partir s'il sent ses forces l'abandonner. Mais cette menace de départ serait en fait une "stratégie", selon l'historien Philippe Levillain cité récemment dans L'Obs, "un bon moyen de voir la parole se libérer et d'identifier ses ennemis". De quoi pousser les cardinaux à entamer leur campagne électorale pré-conclave, mettre en marche leurs réseaux et se laisser aller aux déclarations inamicales. Et donc à dévoiler leur jeu...
© FILIPPO MONTEFORTE / AFP