"C'est la société qu'il faut changer"

Marche Existrans des personnes trans et intersexes, le 19 octobre 2019 à Paris. © SEVGI / SIPA
Selon Loé Petit, membre du Collectif intersexes et allié.e.s interviewées par Libération en mai 2018, "L'argument [des médecins], c'est de dire que les personnes intersexes vont mal vivre le fait d'être intersexe, ce qui est absurde. A ce niveau-là, c'est de l'ordre des thérapies de conversion ; c'est un discours qui consiste à dire que les personnes qui ne correspondent pas aux normes sociales doivent être guéries pour qu'elles ne soient pas harcelées et discriminées dans la société. Mais non, c'est l'inverse, c'est la société qu'il faut changer. On doit développer une politique publique d'éducation sur l'intersexuation et la tolérance vis-à-vis de l'intégralité des variations humaines". Dans le cadre de sa campagne "Libres et égaux", pour favoriser l'égalité des droits, dans le monde, l'ONU affirme : "Nul besoin de 'corriger' le corps des enfants intersexes : ces enfants sont parfaits tels qu'ils sont !".
Selon Loé Petit, membre du Collectif intersexes et allié.e.s interviewées par Libération en mai 2018, "L'argument [des médecins], c'est de dire que les personnes intersexes vont mal vivre le fait d'être intersexe, ce qui est absurde. A ce niveau-là, c'est de l'ordre des thérapies de conversion ; c'est un discours qui consiste à dire que les personnes qui ne correspondent pas aux normes sociales doivent être guéries pour qu'elles ne soient pas harcelées et discriminées dans la société. Mais non, c'est l'inverse, c'est la société qu'il faut changer. On doit développer une politique publique d'éducation sur l'intersexuation et la tolérance vis-à-vis de l'intégralité des variations humaines". Dans le cadre de sa campagne "Libres et égaux", pour favoriser l'égalité des droits, dans le monde, l'ONU affirme : "Nul besoin de 'corriger' le corps des enfants intersexes : ces enfants sont parfaits tels qu'ils sont !".
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