Pourquoi ce n'est pas forcément grave si le vaccin arrive "trop tard" ?

30 janvier 2020 à Wuhan en Chine. Un médecin s'occupe d'un patient dans une salle d'isolement. © AP / SIPA

Pour le SRAS en 2002, le chikungunya en 2005 ou encore la grippe A "H1N1" en 2009, le pic de danger de l'épidémie était passé avant qu'il n'y ait eu recours à la vaccination, ou avant qu'elle n'ait démontré d'utilité particulière. En attendant un éventuel vaccin, les méthodes appliquées à des épidémies comme le Sras peuvent en effet permettre d'endiguer les contaminations : mise en quarantaine, utilisation de l'informatique, analyse du génome afin d'identifier les foyers d'infection ou encore traitement des symptômes.
L'élimination des élevages suspectés d'être porteurs du virus fait aussi partie des stratégies qui peuvent éviter que la contagion ne tourne à la pandémie. Le virus peut aussi évoluer de lui-même en traversant les frontières et s'affaiblir, comme cela avait été le cas pour la grippe A H1N1.

Pour le SRAS en 2002, le chikungunya en 2005 ou encore la grippe A "H1N1" en 2009, le pic de danger de l'épidémie était passé avant qu'il n'y ait eu recours à la vaccination, ou avant qu'elle n'ait démontré d'utilité particulière. En attendant un éventuel vaccin, les méthodes appliquées à des épidémies comme le Sras peuvent en effet permettre d'endiguer les contaminations : mise en quarantaine, utilisation de l'informatique, analyse du génome afin d'identifier les foyers d'infection ou encore traitement des symptômes. L'élimination des élevages suspectés d'être porteurs du virus fait aussi partie des stratégies qui peuvent éviter que la contagion ne tourne à la pandémie. Le virus peut aussi évoluer de lui-même en traversant les frontières et s'affaiblir, comme cela avait été le cas pour la grippe A H1N1.
© AP / SIPA