La viande in vitro, pas encore pour tout de suite…

Production de viande in vitro dans un laboratoire à Moscou, en 2019. © Vyacheslav Prokofyev/TASS/Sipa U (publiée le 22/02/2023)

La viande artificielle nécessite encore moult investissements coûteux et aucune méthode ne permet pour l'heure de s'assurer qu'elle renferme bien des micronutriments essentiels (vitamine B12 et le fer, spécifiques aux produits d'origine animale). D'après la FAO, "un passage rapide de la viande conventionnelle à la viande cellulaire semble improbable dans un avenir proche." Le rapport conclut : "Même les prévisionnistes les plus optimistes ne s'attendent pas à ce que ces alternatives développées en laboratoire soient comparables à la viande traditionnelle en termes de goût, texture et prix jusqu'en 2032." Une première mondiale a toutefois eu lieu en 2020 : Singapour a autorisé, le 2 décembre de cette année-là, la vente de nuggets de poulet produits in vitro par une start-up californienne.

La viande artificielle nécessite encore moult investissements coûteux et aucune méthode ne permet pour l'heure de s'assurer qu'elle renferme bien des micronutriments essentiels (vitamine B12 et le fer, spécifiques aux produits d'origine animale). D'après la FAO, "un passage rapide de la viande conventionnelle à la viande cellulaire semble improbable dans un avenir proche." Le rapport conclut : "Même les prévisionnistes les plus optimistes ne s'attendent pas à ce que ces alternatives développées en laboratoire soient comparables à la viande traditionnelle en termes de goût, texture et prix jusqu'en 2032." Une première mondiale a toutefois eu lieu en 2020 : Singapour a autorisé, le 2 décembre de cette année-là, la vente de nuggets de poulet produits in vitro par une start-up californienne.
© Vyacheslav Prokofyev/TASS/Sipa U (publiée le 22/02/2023)