Le patronat, lui, prône une mesure d'âge

François Asselin, président de la CPME, propose la création d'un compte épargne bonus. © Jacques Witt/SIPA
Le patron du Medef, Geoffroy de Roux de Bézieux, et le président de la CPME, François Asselin, défendent tous deux une mesure d'âge pour parvenir à l'équilibre en 2027. Pour rappel, deux scénarios peuvent être envisagés sur ce plan. Le premier est l'accélération de la réforme Touraine qui prévoit un allongement progressif de la durée de cotisation dès 2020 pour atteindre 172 trimestres (soit 43 années) en 2035.

Le second est la création d'un âge pivot pour toucher une retraite à taux plein, scénario écarté à court terme par le Premier ministre pour faire revenir les syndicats réformistes dans le giron de la concertation. Favorable à cette mesure, le président de la CPME, François Asselin, a présenté une idée complémentaire devant les députés de la commission spéciale : "un compte épargne bonus".

"On a imaginé qu'on pouvait encourager les actifs pourquoi pas à mettre de l'argent de côté dans un compte épargne bonus et de convertir des congés payés, des heures supplémentaires, des RTT (...) qui permettrait d'amortir le coût d'un malus [de l'âge pivot]", a-t-il complété. "Ce ne serait pas un compte épargne temps". Interrogé dans les Echos, il a précisé qu'il ne s'agissait pas non plus de préretraite. "Il faudrait bien sûr que le départ anticipé soit plafonné à quelques années", a-t-il avancé.
Le patron du Medef, Geoffroy de Roux de Bézieux, et le président de la CPME, François Asselin, défendent tous deux une mesure d'âge pour parvenir à l'équilibre en 2027. Pour rappel, deux scénarios peuvent être envisagés sur ce plan. Le premier est l'accélération de la réforme Touraine qui prévoit un allongement progressif de la durée de cotisation dès 2020 pour atteindre 172 trimestres (soit 43 années) en 2035. Le second est la création d'un âge pivot pour toucher une retraite à taux plein, scénario écarté à court terme par le Premier ministre pour faire revenir les syndicats réformistes dans le giron de la concertation. Favorable à cette mesure, le président de la CPME, François Asselin, a présenté une idée complémentaire devant les députés de la commission spéciale : "un compte épargne bonus". "On a imaginé qu'on pouvait encourager les actifs pourquoi pas à mettre de l'argent de côté dans un compte épargne bonus et de convertir des congés payés, des heures supplémentaires, des RTT (...) qui permettrait d'amortir le coût d'un malus [de l'âge pivot]", a-t-il complété. "Ce ne serait pas un compte épargne temps". Interrogé dans les Echos, il a précisé qu'il ne s'agissait pas non plus de préretraite. "Il faudrait bien sûr que le départ anticipé soit plafonné à quelques années", a-t-il avancé.
© Jacques Witt/SIPA