Dacia Sandero : l'essai complet Comportement

Dans des situations de conduite de la vie courante, la Sandero offre un comportement sain. Aucun élément du châssis ou des trains roulants ne laisse transparaître la tarification modeste de cette compacte. Sur le plan des qualités dynamiques, la Sandero n'est vraiment pas une voiture au rabais.

Le confort de conduite est réel. Les trains roulants sont efficaces et filtrent assez bien les dégradations de la route. La direction, assistée (option) sur notre modèle d'essai est très démultipliée et nécessite un temps d'adaptation afin de profiter de sa précision. Les freins sont corrects.

Sans surprise, malgré une clientèle jeune visée par Renault - Dacia, l'objectif de la Sandero est d'offrir un compromis de confort, de fiabilité et de sécurité. La Sandero, même dotée de 90 chevaux et d'un poids contenu n'est pas une voiture de caractère. Elle tire profit d'un moteur volontaire sur la plage de couple (jusqu'à 3700 tr/min) et pas trop bruyant (même sur autoroute) pour n'être jamais à la peine malgré une boîte de vitesse très longue.

Le bloc 1.6 n'est pas un foudre de guerre. Les reprises sont satisfaisantes mais la consommation de cette motorisation rend l'autre moteur essence, le 1.4 MPI de 75 chevaux, plus attrayant.

A son volant, la Dacia offre un bon rayon de braquage.
Gros point noir concernant les essuie-glaces, en effet ceux-ci sont trop courts et n'essuient que les 3/4 du pare-brise en hauteur. La visibilité est donc décevante par temps de pluie....