Il est mort entouré des siens

© BALTEL/SIPA
Dans une lettre transmise à France Inter, Nicolas Bedos s'est adressé à son père disparu pour partager sa peine et la dernière nuit de son père entouré de ses proches. "Une dernière nuit près de toi. Des bougies, un peu de whisky, ta main si fine et féminine qui serre la mienne jusqu'au p'tit jour du dernier jour. Ton regard enfantin qui désarme un peu plus le gamin que j"redeviens. [...] Sur la table de nuit, un fond de verre de Coca, ultime lien entre ce monde et toi, quelques gorgées de force qui te permettent, du fin fond de ta faiblesse, de nous lancer des gestes d'une élégance et d'une tendresse insolentes. Fâché de ne plus pouvoir parler, tu envoies des baisers muets à ta femme adorée, à ta fille bien aimée, à la fenêtre sur l'Île Saint Louis, au soleil que tu fuis. Des gestes silencieux qui font un boucan merveilleux dans nos yeux malheureux. Tu auras mélangé les vacheries et l'amour jusqu'au baisser de rideau. Les "foutez l'camp" et les "je t'aime. Caresses et gifles, jusqu'au bout." La lettre en intégralité est lisible sur le site de France Inter.
Dans une lettre transmise à France Inter, Nicolas Bedos s'est adressé à son père disparu pour partager sa peine et la dernière nuit de son père entouré de ses proches. "Une dernière nuit près de toi. Des bougies, un peu de whisky, ta main si fine et féminine qui serre la mienne jusqu'au p'tit jour du dernier jour. Ton regard enfantin qui désarme un peu plus le gamin que j"redeviens. [...] Sur la table de nuit, un fond de verre de Coca, ultime lien entre ce monde et toi, quelques gorgées de force qui te permettent, du fin fond de ta faiblesse, de nous lancer des gestes d'une élégance et d'une tendresse insolentes. Fâché de ne plus pouvoir parler, tu envoies des baisers muets à ta femme adorée, à ta fille bien aimée, à la fenêtre sur l'Île Saint Louis, au soleil que tu fuis. Des gestes silencieux qui font un boucan merveilleux dans nos yeux malheureux. Tu auras mélangé les vacheries et l'amour jusqu'au baisser de rideau. Les "foutez l'camp" et les "je t'aime. Caresses et gifles, jusqu'au bout." La lettre en intégralité est lisible sur le site de France Inter.
© BALTEL/SIPA