Un visage inquiétant

Les affres de la vie. © MARY EVANS / SIPA
Baudelaire souffre du mal du siècle, le spleen. Et cela se lit sur son visage. Rides, rictus, cernes... Toutes les affres de sa vie se reflètent sur lui.

L'écrivain n'a pas un physique agréable. Il ne plaît pas. Ses portraits renvoient l'image d'un homme aux traits tirés. Un visage fermé et triste, des lèvres pincées, des yeux inquiets et un teint fiévreux.

Toute la douleur du monde semble être dessinée sur le visage de ce poète maudit. Apparaissent ses tourments, son amertume et un certain dédain. Jamais on ne verra le poète sourire, toujours en proie à une pose morose.

"Faut-il qu'un homme soit tombé bas pour se croire heureux.", finira-t-il par écrire.
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