Tout savoir sur "Cowboy Carter", le nouvel album country de Beyoncé

Tout savoir sur "Cowboy Carter", le nouvel album country de Beyoncé Beyoncé dévoile "Cowboy Carter", deuxième album de sa trilogie "Renaissance", porté par les singles "Texas Hold 'Em" et "16 Carriages."

Pour les fans, la fin de l'attente. Beyoncé a dévoilé, ce vendredi 29 mars, le deuxième album de son triptyque Renaissance : l'album Cowboy Carter, volet résolument country, attendu depuis des semaines. Les deux premiers singles, Texas Hold 'Em et 16 Carriages, publiés en février dernier à l'occasion du Super Bowl, avaient amorcé ce virage inspiré du Texas natal de l'artiste. Avec succès, puisque les deux titres comptent respectivement 33 et 7 millions de vues sur YouTube. Ces deux titres s'étaient hissés en tête du classement des chansons country du Billboard, une première pour une artiste noire.

L'album Cowboy Carter compte au total 27 morceaux, dont des collaborations avec des stars de la musique country : une reprise du tube Jolene de Dolly Parton avec de nouvelles paroles ou Willie Nelson sur le titre Smoke Hour. D'autres artistes apparaissent sur ce disque, comme Miley Cyrus, Post Malone, Shaboozey ou Linda Martell. A noter également sur cet album, une reprise de Blackbird des Beatles, paru initialement en 1968 sur l'album White Album, évoquant les droits civiques. Beyoncé partage également une chanson, Protector, avec sa deuxième fille, Rumi Carter, âgée de six ans.

"Maman, est-ce que je peux entendre la berceuse ?", peut-on entendre en introduction du morceau, dans lequel la chanteuse entonne : "Je te guiderai sur cette route si tu perds ton chemin. Née pour être votre protectrice. Même si je sais qu'un jour tu brilleras par toi-même. Je serai votre protectrice."

L'album Cowboy Carter compte des surprises donc, mais aussi de nombreuses références à la culture afro-américaine et à la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Par exemple, Beyoncé a partagé sur ses réseaux sociaux des affiches intitulées Cowboy Carter and the Rodeo Chitlin' Circuit, allusion aux salles de concert où les artistes noirs pouvaient tourner à l'époque des lois Jim Crow, qui imposaient la ségrégation raciale outre-Atlantique jusqu'à leur abrogation en 1964.

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