Les cellules immunitaires ont désormais le choix

L'équipe "Immunité et cancer "de l'Inserm / Institut Curie  emmenée par le docteur Vassili Soumelis vient de mettre au jour le mécanisme capable de déclencher la réponse immunitaire dite innée au sein des premières cellules immunitaires, les cellules dendritiques ou les plasmocytoïdes.
Face à une entrée virale ou bactérienne dans l'organisme, ces cellules ont le choix entre deux réponses immunitaires : soit celle innée qui détruit immédiatement l'intrus grâce à la synthèse de l'interféron de type 1, soit celle adapative où des cellules mémorisent l'indésirable et prévoient des défenses spécifiques à lui lors de sa prochaine entrée dans l'organisme. Les chercheurs ont observé que le déclenchement de la réponse immunitaire innée s'opérait pas l'activation de la protéine P13-kinase.
Dans certaines maladies auto-immunes, la réponse innée est suractivée; c'est le cas du lupus érythémateux. Les défenses se retournent alors contre les cellules saines du corps. En jouant sur la protéine kinase, les scientifiques espèrent contrer les méfaits de ce disfonctionnement et  adaptée la réponse innée convenablement.