Il doit une fière chandelle à son père

Romain Bardet est reconnaissant envers son père, Philippe, instituteur, et sa famille en général, et ce à plusieurs titres. D'abord en termes d'éducation. "J'étais en CP dans la classe de mon père et je l'appelais "papa", racontait-il à L'Equipe en mars 2017. J'ai l'impression d'avoir eu une enfance privilégiée, à la campagne, sans être exposé aux difficultés".

C'est ensuite la fibre paternelle pour le cyclisme qui a conduit le jeune homme vers la petite reine. "Mon père était un coureur de 2e catégorie régionale, confiait-il en 2016 au Parisien. Nous avons la même morphologie. J'ai pu ainsi bénéficier de ses conseils lorsque j'ai pris ma première licence à Brioude en 1999". Aujourd'hui, le coureur apprécie aussi la discrétion dont son père fait preuve. "Il ne m'a jamais entraîné, il n'a jamais eu la présence écrasante de certains parents qui conduisent à l'échec, appréciait-il il y a peu. J'apprécie beaucoup qu'il reste en retrait tout en gardant une vigilance extrême sur ce dont je peux avoir besoin pendant ma carrière.